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il était une foi - vincent aubenas
17 juin 2013

Il était une FOI à Aubenas… Excusez-moi ! Je ne

Il était une FOI à Aubenas…

 

Excusez-moi ! Je ne sais par où commencer mon histoire. Excusez-moi si j’ai du mal à m’exprimer (cela a toujours été ainsi) ou à trouver les mots justes dans mon ouvrage que je ne cesse de recommencer. Un ouvrage que j’ai mis en chantier en 2009 et que j’ai poursuivi en septembre/octobre 2010. Mon expression est (ou sera) confuse, mais j’ai toujours eu du mal à organiser mes pensées, à faire un plan en français au collège, au lycée ou en B.T.S (Brevet de Technicien Supérieur). Cela peut partir dans tous les sens, une idée peut me faire penser à quelque chose, puis à autre chose et ainsi de suite. C’est comme ça que je fonctionne, c’est dans ma nature. Mais je reste le fil conducteur.

Je ne sais toujours pas comment je vais intituler mon ouvrage. Peut-être : ‘Il était une FOI à Aubenas…’. C’est ce qui m’est venu en premier à l’esprit quand je me suis mis à écrire. A certains moments, je m’adresserai et citerai des personnes et des dates qui m’auront marqué. Mais, accrochez-vous car, pour nombre d’entre elles, je vais remonter à plus de vingt ans en arrière. Vous pourrez utiliser Internet (ou tout autre moyen) pour vérifier la véracité des dates énoncées. Moi, je ne sais pas m’en servir. De toute façon, je ne sais pas faire grand-chose. J’écris au jour le jour, selon l’inspiration du moment.

Permettez-moi de me présenter : je m’appelle Guiguet Vincent Thierry Roland et je réside à Aubenas. Je le précise car, un jour, à Dijon (ou Lyon ?) où je me trouvais pour un problème de santé (sinusite frontale ou hernie hiatale ?), une autre personne s’est présentée à l’appel de mon nom. C’est ma date de naissance (25.01.1972) qui nous a départagés, si je puis dire.

J’ai l’impression, et même la conviction qu’il me faut passer par l’écriture pour conquérir celle que j’aime… Comme le titre d’un film d’Elie CHOURAQUI. Elle se nomme Maëlle Louise Laena : 1,63m, 50kg, cheveux bruns, yeux verts, magnifiquement verts, couleur de peau caramel. Caramel, comme l’appellation des lettres au jeu de Scrabble…

Scrabble comme en ce dimanche 26 septembre 2010 où je joue en tournoi à Chabeuil (près de Valence) et où j’ai écrit ces quelques lignes après avoir lu ‘L’Equipe’. Le Scrabble, je l’adore depuis mon adolescence. Je regardais alors mon père y jouer avec des amis en partie libre : une seule grille pour plusieurs joueurs, tirage des lettres aléatoire et une part de stratégie non négligeable. Alors qu’à Chabeuil, il s’agit d’un tournoi en duplicate. Tous les joueurs ont les mêmes lettres ce qui élimine le facteur chance et disposent du même temps de réflexion (en général, 3 minutes par coup) à l’issue duquel ils doivent indiquer sur un bulletin le mot joué, le nombre de points qu’il rapporte ainsi que sa place. C’est un système très juste puisqu’on est tous sur un pied d’égalité. Il faut, bien sûr, un jeu par personne. Le tournoi comporte trois parties ; une le matin (que nous venons de terminer) avec une centaine de joueurs et deux l’après-midi. A la pause de midi, je téléphone à mes parents pour prendre des nouvelles de mon fils. A la lecture du journal ‘L’Equipe’ (que j’achète régulièrement lorsqu’il y a des matchs de football, l’une des mes passions, mais j’y reviendrai plus tard), j’apprends que les ‘Verts’ de St-Etienne, dont je suis l’un des supporters, viennent de remporter le derby face à leurs voisins lyonnais. Mais il y a eu une injustice : en effet, le coup franc réussi de Dimitri PAYET n’était pas justifié. Et l’arbitre aurait pu siffler un penalty en faveur de Lyon. Les Lyonnais ont joué de malchance durant tout le match : 3 tirs sur les montants ! Il en est souvent ainsi quand une équipe est mal classée. La chance la fuit. Je suis bien évidemment, content pour St-Etienne, mais d’accord avec leur entraîneur, Christophe Galtier, qui a déclaré : ‘On ne méritait pas la victoire’. Dans le jargon du football, on peut parler de hold-up !

Pour en revenir au tournoi de Scrabble, j’ai commencé la première partie à la table 28. La table, occupée au départ, est fonction de votre classement national. Celle que vous occuperez ensuite est fonction de votre classement sur la partie jouée. Je me retrouve en 69ème position ! J’ai donc complètement raté cette première partie où j’ai perdu 41 places ! Ca va être dur de remonter. Et de nouveau, place au jeu, mais je vais également rater les deux autres parties : dur, dur pour une reprise ! Vous comprendrez mieux plus tard pourquoi j’ai parlé de reprise. Je n’ai pas attendu la fin pour connaître mon classement. Non pas que j’en avais honte, même si j’avais très mal joué, mais j’avais hâte de rentrer à la maison pour y retrouver mon fils. Même quand je n’ai pas trop mal joué, il m’arrive de partir sans connaître mon classement. Sauf si je suis dans les dix premiers.

Souvent, les dix premiers disputent ‘le grand prix’. Il s’agit d’une partie où ne pas trouver le ‘top’ (ce qui est le meilleur coup possible) dans un temps très réduit entraîne l’élimination. Le dernier joueur à rester en piste est alors déclaré vainqueur ! Une précision sur ma situation familiale : je suis séparé de la maman de Florent depuis l’été 2007. C’est moi qui suis parti, je l’assume et j’y reviendrai plus tard.

Et Maëlle que j’aime à la folie ? Intituler mon ouvrage : ‘Maëlle, je t’aime’ ferait entrer de suite dans le vif du sujet. A savoir qu’il s’agit d’une histoire d’amour…

Pourtant, c’est bel et bien d’une histoire d’amour entre Maëlle et moi dont il s’agit. Mais pas n’importe quelle histoire. Une histoire comme vous n’en avez jamais lu auparavant. Car mon amour à moi, eh bien, je ne l’ai toujours pas vue ! Etonnant non ? Deux êtres qui s’aiment passionnément et ne se sont jamais rencontrés. Incroyable, mais vrai ! Et cependant, mon histoire aussi invraisemblable qu’elle puisse paraître, est unique et restera gravée à tout jamais dans les mémoires. Mais, derrière Maëlle et Vincent se cache quelque chose que je ne sais comment définir. Quelque chose d’indicible, de mystique, d’extraordinaire, voire d’impossible peut-être. Et pourtant ! Ca s’est passé dans la nuit du 25 août 2008. Durant toute cette nuit Maëlle et moi avons communiqué par l’esprit. On appelle cela : la théurgie (magie par laquelle on prétend communiquer avec les esprits surnaturels, selon le dictionnaire du Scrabble). A 5h30 du matin, Maëlle (dont le M veut dire ‘magie’) m’avait dit qu’elle me rejoindrait à cette heure précise. Vous comprendrez plus tard. Mes mains, mes bras se sont électrisés, se sont figés. La foi a envahi tout mon corps. Oui, j’étais possédé par la foi, j’étais dans la même position que les musulmans lorsqu’ils prient. La foudre s’abattait sur moi et me paralysait. Et c’était tellement intense que je faillis basculer dans l’au-delà. Tout en continuant à communiquer avec Maëlle par l’esprit, je me rendais compte que j’étais investi d’une mission par Dieu. Oui, Dieu ! Vous avez bien lu. Ca paraît extravagant, mais je jure (et, pourtant, je n’aime pas jurer) sur la tête de mon fils (qui est ce que j’ai de plus cher au monde) que je dis vrai. Je n’y peux rien : si je suis investi d’une mission par Dieu, c’est un don de la nature !!

Vous devez penser (rien de plus normal) que je suis fou de me prendre pour Dieu. C’est ce qui vient en premier à l’esprit : ‘Il devrait se faire soigner’. Etre investi d’une telle charge ne peut, pour les gens, que relever de la démence. Et ça peut se comprendre tellement ça semble impossible. Mais j’ai envie de dire qu’à un Guiguet rien n’est impossible. Comme le disait mon dentiste, que j’apprécie. Je pense que Maëlle se manifestera, à nouveau, par théurgie et me fera accomplir quelque chose d’impossible. Pourtant, j’y parviendrai grâce à la foi dont je suis investi.

Au petit matin, j’ai fait une sorte de dépression après avoir perdu le contact avec Maëlle.

‘ Une bouffée délirante aiguë’, selon mon docteur (que j’apprécie aussi) et que je vois occasionnellement car j’ai du mal à dormir depuis la fameuse nuit précitée. On me donne donc un traitement afin que je puisse trouver le sommeil. Malgré tout, je passe des nuits blanches tellement je stresse à l’idée que mon ouvrage pourrait ne pas être publié ! Une telle communication avec le surnaturel a dû me chauffer le cerveau. Je ne sais comment dire, il paraît que je délirais au petit matin. Pourtant j’avais conscience de ce que je disais et je pouvais répondre aux personnes présentes : à mes proches et au SAMU d’Aubenas que mes parents avaient appelé et qui m’a dirigé sur Privas, la préfecture de l’Ardèche.

Durant une longue période, je n’avais plus de goût à rien. Le Scrabble qui est ma première passion, je n’y jouais plus ! C’est pour ça que je parlais précédemment de reprise de ce jeu en compétition (tournoi de Chabeuil). Mais aujourd’hui, Maëlle, je vais bien, ne t’en fais pas, (comme le titre d’un film). Je suis parfaitement conscient de ce que j’écris. Si je parviens à finaliser cet ouvrage, j’aurai atteint « l’âge d’homme » (c’est le titre d’un film avec Romain Duris). J’aurai franchi un cap et serai devenu adulte. Ainsi donc, moi, Vincent Guiguet je n’ai d’autre choix que de passer par l’écriture pour vous faire part de mon vécu.

« Ecrire pour exister », oui, pour laisser une trace de soi (c’est le titre d’un film avec Hilary Swank, cette jeune femme qui joue dans ‘Million dollar baby’ du grand Clint Eastwood). Tu sais, Maëlle, ce film que tu as vu où ladite jeune femme passe par la boxe pour s’en sortir et où la fin est psychologiquement très dure. Je vais vous laisser quelques instants de répit. Après avoir découvert qui j’étais, vous devez vous poser nombre de questions concernant Dieu ! Et vous dire, à nouveau que je suis fou de me prendre pour lui. ‘Impossible !’ Avez-vous pensé. Pour certains, Dieu est une pure création de l’esprit humain, pour d’autres, il existe. Et dans ce cas-là, pourquoi ce qui m’est arrivé serait invraisemblable ? Je prétends que c’est un don de la nature. Il me faut marquer une pause. En effet, je dois aller travailler au magasin de DVD et de jeux vidéo dont je suis le responsable (je n’aime pas dire : ‘le propriétaire’, ça fait trop possessif !)

Vous ne pouvez pas imaginer combien c’est pesant de se sentir investi de Dieu. Et tout le poids que je dois supporter pour faire changer des choses avec Maëlle. Dans un premier temps, cela passe par l’écrit. Je dois me mettre à nu pour que vous compreniez mieux qui je suis et me faire éditer, au final, pour atteindre ma douce Maëlle. Et celle-ci créera un événement par magie (le M de Maëlle veut dire ‘magie’) et fera en sorte que mes dires soient avérés. Elle sera la preuve que Dieu existe bel et bien et que j’en suis investi. J’ai envie de dire au monde entier que j’aime Maëlle. Et que je veux vivre avec elle jusqu’à la fin de mes jours ! Vous réaliserez alors pourquoi j’ai intitulé mon ouvrage :’Il était une FOI à Aubenas…’

Petit retour en arrière pour vous expliquer comment, Maëlle et moi, on en est arrivé là. J’ai bien conscience que je traverse là la période la plus difficile de ma vie. Ecrire est une véritable obsession. Mais je n’ai pas d’autre choix si je veux trouver mon bonheur.

Comment puis-je être amoureux d’une jeune femme jusqu’alors invisible ? Et elle, comment peut-elle aimer un jeune homme jamais vu ? Je vais remonter à la période où j’ai commencé à faire la connaissance de Maëlle. Même si nous n’étions pas mariés (nous vivions en concubinage), j’ai quitté ma compagne (que je salue) au début de l’été 2007. Nous avions vécu près de sept ans ensemble avant que je décide de m’en aller. Oui, c’est moi qui suis parti : je l’assume !

Qu’elle m’excuse : je ne pouvais plus supporter son humeur massacrante. Nous avons eu un enfant, un adorable trésor, prénommé Florent. Il est né par un magnifique dimanche ensoleillé le 28 Mars 2004 qui restera le plus beau jour de ma vie. C’est presque pour une garde alternée que la justice a tranché. Après que ses parents m’eurent attaqué en justice pour tenter d’obtenir la garde de mon fils le plus souvent possible. Après la séparation, je me suis senti un peu perdu (situation nouvelle pour moi avec un enfant à charge). Heureusement que mes parents étaient là pour me soutenir et m’aider à vivre. J’ai donc décidé d’aller à la rencontre de quelqu’un. Mais comment ? Par internet ? C’est à la mode, paraît-il ? Le hic, c’est que je ne sais pas m’en servir. De toute façon, je ne sais pas faire grand-chose. Aller vers quelqu’un, ça je ne sais pas le faire. Je n’ai jamais su y faire avec les filles. Je pense être trop tendre, trop pur et me mettre en avant n’est pas mon genre. Eh bien, j’ai composé un numéro spécial surtaxé (axé sur les rencontres) que j’ai trouvé dans un journal local. Pas moyen pour moi de faire autrement ! Et Maëlle fut la première personne que j’ai entendue sur ce site. Ça a tout de suite fait tilt dans mon cœur, un courant électrique passait à travers le téléphone !

Je suis tombé immédiatement amoureux de sa voix à la douceur infinie. Mon cœur me murmurait : ‘Vincent, tu as enfin trouvé celle dont tu as toujours rêvé !’. Maëlle a une voix envoûtante, qui sur le champ, a fait battre mon cœur plus vite. Le coup de foudre ! J’étais à la recherche d’une femme jeune, polie, respectueuse, douce, tendre, simple, modeste, et qui parle bien. J’aime le beau langage et suis, par conséquent, très sensible à la façon de parler des autres. Jamais je n’ai entendu quelqu’un parler aussi bien que Maëlle. Que ce soit des camarades de classe, des professeurs, des amis de mes parents, de la famille, des hommes ou des femmes politiques. En outre, sa peau est couleur caramel (j’ai toujours été plus attiré par les filles à la peau mate). Elle est vraiment la femme idéale. Cerise sur la gâteau : elle cuisine très bien. Mon cœur subodore qu’elle est belle et désirable. Elle parle l’arabe (une langue que j’aime bien, tout comme l’anglais, l’espagnol, l’italien). Cette femme, j’en rêvais depuis l’adolescence ! Elle m’a totalement bouleversé. Un autre terme pourrait s’appliquer à elle : pudicité (surtout pas son anagramme : cupidité !). Maëlle, merci de m’avoir dit : ‘Ecoute ton cœur et pas la raison !’. JAMAIS, un homme n’aura désiré une femme autant que moi. Elle et moi sommes en parfaite osmose. Une fusion totale du cœur et de l’esprit avant la rencontre charnelle qui viendra sceller notre Amour. Avec le 28 mars 2004 (naissance de mon fils) ce sera le plus beau jour de ma vie. Nous avons passé des heures à nous parler et à apprendre à nous connaître. On s’est tout dit. Entre autres choses, que j’avais été amoureux d’une jeune fille : Samira (née un 25 août) à en faire une sorte de dépression. Maëlle ignorait sa date de naissance et qu’elle était d’origine algérienne. Je ne sais pas pourquoi, je ne lui ai pas donné son prénom.

Maëlle et moi avons conversé des mois (durant lesquels se sont passées certaines choses) sur ce site de rencontres. Maëlle et son petit Thomas enchaînaient les problèmes de santé : crises d’angoisse et crises d’épilepsie pour lui, insomnie pour elle depuis la disparition de son mari. Elle avait eu un problème au genou, suite à un accident survenu à la patinoire de Vannes (56) et s’était retrouvée à l’hôpital. Une anémie est alors venue se greffer sur ses problèmes de santé. Plus tard, un malaise l’a amenée à la clinique. Suivi d’une opération de la luette dans un hôpital parisien… Décidément, le sort s’acharnait sur elle, la vie ne lui avait rien épargné ! Tous ces soucis conjugués à ses problèmes de sommeil ! Elle devait, par ailleurs, s’occuper de ses deux sœurs et de ses trois frères. Etant ainsi, depuis la mort de son papa et par la force des choses, une seconde maman et apportant un soutien non négligeable à son adorable mère…

Le numéro spécial nous permettait d’entrer en contact. C’était enivrant (avec un E, comme le second E de son prénom). Le premier étant le début d’ETERNEL (comme l’est notre amour). Maëlle s’était donné comme règle de ne communiquer son numéro que lors de la rencontre. Je pense que c’est bien comme ça. Moi, je lui ai donné le mien sans hésiter. J’ai une confiance absolue en elle. Mon cœur me disait toujours : ‘Vincent, donne-lui ton numéro’. J’ai toujours fait confiance aux gens, c’est dans ma nature…

Lorsque Maëlle ne pouvait pas passer par ce numéro spécial, elle s’arrangeait toujours pour que j’aie des nouvelles par l’intermédiaire de sa nounou Manon ou de son adorable maman. J’étais ainsi au courant de l’état de santé de ma Maëlle. Elle se sentait affaiblie, mais Maëlle est une femme forte et courageuse. ‘Les femmes sont faibles, les mères sont fortes’ écrivait Victor Hugo dans ‘1793’. Tous les problèmes de santé de Maëlle, eh bien, moi aussi, je les ressentais, essayant de la rassurer à l’autre bout du fil par ma présence et mes mots d’encouragement à tenir bon. J’étais, en quelque sorte, un soutien ‘à distance’. Tel un prédateur avec sa proie, je n’ai jamais lâché prise. Depuis le début, je savais que Maëlle ferait mon bonheur quand je serais dans ses bras. Sans doute vous posez-vous la question de savoir pourquoi elle ne m’appelle pas. Eh bien, parce que notre rencontre doit d’abord passer par la théurgie. Il faut que le monde entier sache que Dieu existe et que j’en suis investi. C’est un don de la nature !!! Je n’y suis pour rien !

Les aléas de la vie ont fait que jamais nous n’avons pu nous rencontrer ‘physiquement’. Le destin, peut-être ? Ça a failli se produire le dimanche 8 juin 2008 : quelque temps auparavant, Maëlle m’avait demandé quel serait le plus grand sacrifice que je pourrais faire pour elle. Et moi de répondre : ‘Ne pas aller disputer un tournoi de Scrabble’. C’est ce que je fis ce jour-là en renonçant à participer au tournoi de Pierrelatte dans la Drôme provençale. J’ai préféré rester au téléphone avec ma douce et je ne le regrette pas ! Maëlle aurait souhaité que l’on se rencontrât le mardi 10 juin pour son anniversaire. Mais hélas, nouveau contretemps : Thomas faisait, une nouvelle fois, une crise d’angoisse ou d’épilepsie. Elle me précisa, dans un dernier message, qu’elle ne passerait plus sur ce site. Ajoutant : ‘Tu dois croire que je te mène en bateau’. ‘Non’, lui ai-je répondu. Il est vrai qu’une telle situation aurait pu me faire douter de la véracité de ses dires. Mais pas du tout ! J’ai une confiance absolue en elle. Maëlle et moi, on ne plaisante pas avec les sentiments ou les valeurs que sont l’amour et la loyauté (un mot qui commence par le premier L de son prénom). L’autre L étant le début de Lumière. Comme celle qui apparut sur mon portable, le 10 juin 2008, semblant vouloir me dire :’Vincent, j’ai compris qui tu étais’, Maëlle m’avait dit : ‘je te rejoindrai à 5h30 une certaine nuit’. Cette fameuse nuit du 25 Août 2008 à 5h30 avec la survenue d’un évènement ‘surnaturel’. Peut-être n’étais-je pas prêt alors psychologiquement à la rencontrer. Au début de nos échanges, en juillet 2007, je ne m’imaginais pas marchant dans la rue à ses côtés, main dans la main. La peur du qu’en-dira-t-on, sûrement ! Qu’allaient, en effet, dire les gens, sinon que le fils Guiguet s’était séparé de sa compagne pour une autre femme. Alors que ce n’était pas du tout le cas ! Maëlle (le A de son prénom est le début de : attentive) avait compris la situation dans laquelle je me trouvais. Pour-elle, un seul mot : discrétion.

Au fil du temps, Maëlle par ses paroles pleines de douceur et de poésie, m’a permis de m’épanouir et de prendre confiance en moi. J’aimais écouter sa voix si suave, si envoûtante. Grâce à elle, je me sentais vraiment bien en sa compagnie, même si ce n’était qu’au bout du téléphone… Et aujourd’hui, Maëlle, j’ai l’intention de t’appeler :’ma douce’ devant tout le monde, chaque fois que je m’adresserai à toi. ‘Ma douce’, comme le dit Joaquin PHOENIX à Eva MENDES dans le film : ‘La nuit nous appartient’ de James GRAY. Comme elle nous a appartenu le 25 août 2008. Et lorsque je serai avec Maëlle (synonyme de bonheur), je pense que je ferai tout pour qu’elle se sente bien avec moi. J’ai hâte d’être présenté à sa famille et de présenter Maëlle ma future femme, à toutes les connaissances de la famille Guiguet. Ca va en faire du monde !

Merci Maëlle, une nouvelle fois, de m’avoir dit : ‘Ecoute ton cœur et pas la raison !’. C’est ce que je fais, je lui obéis et il pressent les choses positives qui vont nous arriver. ‘Notre jour viendra’ ma douce Maëlle. Comme le dit le film qui vient de sortir avec Vincent CASSEL, notamment.

Si j’ai un conseil à donner en amour à ceux ou celles qui sont ou seront dans mon cas, c’est de bien prendre son temps avec la personne aimée. Une vie à deux c’est long !

Avec de la sincérité et de la patience, on arrive toujours à ses fins. C’est ce que Maëlle et moi avons mis en pratique. Alors qu’avec mon ex-compagne il n’en est jamais allé ainsi. On s’était mis ensemble un peu part défaut si je puis dire. Maëlle et moi avons construit sur des bases inébranlables. Ce qui fait que, dans les moments difficiles, dans l’adversité, on peut affronter avec plus de force les désagréments du quotidien. Elle a toujours su faire front alors que la vie ne lui faisait pas de cadeaux.

Dans un moment, je vais faire le tour de l’alphabet pour essayer de vous faire mieux comprendre comment je fonctionne. Ce que j’aime : Raconter ma vie : C’est donc une sorte d’autobiographie que je tente d’écrire. Mais, au préalable, j’aimerai vous parler de deux dates qui m’ont marqué et qui sont primordiales dans mon histoire. Je voulais vous dire que je suis limité intellectuellement pour aborder des sujets tels que la philosophie, la littérature, le théâtre, la politique, l’économie. Je me sens plus à l’aise avec le cinéma américain, le football et le scrabble. Tout au long de ce que j’écris lorsque je reprendrai l’alphabet de A à Z, il sera souvent fait allusion à des acteurs ou à des réalisateurs de cinéma ou encore à des titres de films que j’ai aimés. Je redirai certaines choses, mais elles sont très importantes, voire primordiales.

Je vais remonter dans le temps au mercredi 19 mai 1993. Ce jour-là, j’ai échappé à un accident de voiture qui aurait pu me coûter la vie. J’étais seul, après avoir déposé Hassen, chez lui à Lavilledieu (un petit village situé à une dizaine de km d’Aubenas). C’est au quartier des Oliviers à Aubenas où j’ai grandi que je l’ai connu. Ma voiture, ou plutôt celle que ma mère m’avait prêtée, prit la direction du ravin. Et soudain, un flash, un éclair m’apparut dans le ciel et fit se redresser la voiture, m’évitant ainsi le pire. J’avais été sauvé par miracle, si je puis dire. Je conduisais un peu vite dans la descente très dangereuse. Une descente qui a déjà coûté la vie à plusieurs personnes, notamment à des jeunes. Si j’ai un conseil à donner, c’est de bien respecter les limitations de vitesse, de ne pas conduire en état de fatigue et/ou d’ébriété ! Dans le dessin animé ‘Cars’ (que mon adorable trésor d’enfant ne cesse de regarder), il est dit qu’il faut se méfier de la fatigue. De l’alcool, j’en ai bu seulement lorsque j’étais avec mon ex-compagne. Invité chez ses parents pour un bon repas, j’en buvais un peu pour leur faire plaisir. Sinon je n’en consomme jamais. Pas une seule goutte d’alcool depuis la séparation (été 2007). Idem pour les fêtes (Noël, jour de l’An, anniversaires…)

Il y a trop de morts en France, et ailleurs, sur la route à cause de la vitesse ou de l’alcool, voire à cause des deux (c’est un chauffard qui a fauché le mari de Maëlle). Evitez aussi le téléphone : s’il vient à sonner, prenez le temps de vous arrêter. La conduite en téléphonant multiplie les risques d’accident.

L’autre date importante, et même capitale, de mon histoire, c’est le 19 mai 1996 au tournoi de Scrabble de Vichy. Soit trois ans, jour pour jour, après l’accident de voiture auquel j’ai échappé. Vous trouverez en annexe la photocopie de la partie. Lors de la cinquième et dernière partie, il y a eu un tirage et, a peine les lettres énoncées, j’ai trouvé la solution en un éclair : THEURGIE (du grec THEOS = Dieu). Mot qui signifie, d’après le dictionnaire du Scrabble : ‘magie par laquelle on prétend communiquer avec les esprits surnaturels’. Exactement ce qui s’est passé dans la nuit du 25 août 2008 avec Maëlle (le M de son prénom signifiant Magie). C’est la seule fois où j’ai trouvé la solution avant Franck MANIQUANT, l’un des meilleurs joueurs francophones, qui était au top (le top étant le mot qui rapporte le plus de points) à chaque coup alors que moi j’avais perdu plus de 100 points.

Je ne suis qu’un modeste 3ème série, très loin du plus haut niveau : Franck, j’espère que vous ne m’en voudrez pas d’avoir cité votre nom (il faut bien que je me fasse un peu de pub !). Vous allez m’objecter qu’avoir trouvé avant vous, ce n’est pas ce qui compte et vous aurez raison. Ce qu’il faut, avant tout, c’est trouver la solution dans le temps imparti. Mais y parvenir, c’est quand même mieux pour combattre le stress et ça permet d’envisager des combinaisons de mots pour la suite.

A présent, comme annoncé, je vais passer en revue toutes les lettres de l’alphabet. Conformément à ce que j’ai dit à Maëlle au téléphone : « Tu connaîtras tout de ma vie, de A à Z. » Quand j’aurai fini, j’irai faire taper mon texte à Bureaux Services Multimédia où le personnel est très serviable. Ensuite, je demanderai à mon ami Claude (le fan d’orthographe) de corriger mes fautes éventuelles et je l’en remercie d’avance.

A COMME « AMOUR » : Le plus beau mot qui soit et le restera pour toujours.

Florent est mon amour et Maëlle aussi. Maëlle, tu es un Amour d’Ange et un Ange d’Amour tellement tu es adorable.

L’Amour n’a pas d’âge, l’Amour n’a pas de limite, l’Amour n’a pas de couleur, l’Amour n’a pas de religion, l’Amour est sans frontière(s), l’Amour est universel.

 

A COMME « ALGERIE » : Le mari de Maëlle était algérien. J’ai envie de donner le bonjour à toute l’Algérie.

Au Scrabble en duplicate, lorsque l’arbitre pioche un A dans le sac, il annonce ALGERIE A et tous les joueurs prennent cette lettre.

 

A COMME « A LA RECHERCHE DU BONHEUR » film des années 2000 avec Will Smith. Mon bonheur s’appelle Maëlle, j’ai déjà Florent comme bonheur, mais je veux Maëlle aussi, je suis gourmand ! Ce n’est pas « A la recherche du temps perdu » de Marcel Proust, mais bel et bien à la recherche du bonheur.

 

A COMME «  ARDECHOIS CŒUR FIDELE. » Même si je ne suis pas né en Ardèche (07), mais à Beauvais (60) comme j’y vis depuis 1975, je me considère donc un peu comme ardéchois. Maëlle, mon cœur t’est fidèle, il t’appartient !

 

A COMME « ABNEGATION » : Il en faut pour arriver à ses fins. C’est ce que je m’efforce de faire pour conquérir la femme que j’aime. Je dois d’abord passer par l’écriture. Je me demande si la fin justifie les moyens, eh bien dans mon cas, c’est oui. Tout ce que j’aurai fait pour pouvoir rester en contact avec Maëlle par téléphone, c’est rarissime, voire du jamais vu : aller dépenser toutes ses économies et même se voir octroyer un prêt pour rester en contact avec Maëlle que je n’ai jamais vue, je crois qu’aucun autre homme ne l’aurait fait. Mais j’ai écouté mon cœur qui me disait d’agir de cette façon. Le bonheur, ça n’a pas de prix !

 

A COMME « AL PACINO » : grand acteur des années 1970 à aujourd’hui que l’on peut voir dans « le parrain » du grand réalisateur Francis Ford COPPOLA. Un film qui me semble moins connu comme « l’épouvantail » avec Gene HACKMAN ou le fameux « Scarface ». A noter qu’il existe un « Scarface » du grand Howard HAWKS des années 1930 avec Paul MUNI. Avez-vous vu le très bon film « l’impasse » de Brian DE PALMA ? Là encore c’est du grand cinéma ou encore « HEAT » en face-à-face avec un autre monstre sacré du cinéma, Robert De NIRO qu’on peut voir dans « Le parrain 2 », toujours de Francis Ford COPPOLA (un de ses premiers grands rôles je pense). Mais je reviendrai plus tard sur Robert DE NIRO.

 

A COMME  «  ASSURANCE SUR LA MORT », superbe film noir (1944) de Billy Wilder, un de mes films préférés que je peux voir et revoir chaque année tellement il est remarquable. Vous pouvez venir au magasin de DVD à Aubenas, je me ferai une joie de vous le prêter !

Comme l’a dit Billy Wilder : « Assurance sur la mort » a ouvert la voie du film criminel psychologique parce que les meurtriers professionnels y cédaient la place aux amateurs.
Le film inaugurait la technique du récit en flash-back.

 

 

A COMME «  APPREHENSION DE L’AVENIR » : appréhension de rencontrer ma douce car je ne sais ni où ni comment, ni quand exactement .ça va se passer. Mais mon cœur sent que ce moment arrivera. « Notre jour viendra » comme le titre d’un film avec Vincent Cassel qui vient de sortir en DVD (Digital Versatile Disc) en cette année 2011.

Comme je le disais au début, j’ai la conviction que pour être avec celle que j’aime, je dois passer par l’écriture et je prie le ciel pour que mon ouvrage soit publié.

On dit : « Aide-toi, le ciel t’aidera ». Comme s’il était écrit d’avance que Maëlle et Vincent formeraient le plus beau couple du monde et que leur union était programmée !

Je pense que cela se produira. Dès qu’elle aura pris connaissance de ce que j’ai écrit, Maëlle se manifestera à nouveau par théurgie. Elle me fera alors réaliser quelque chose d’extraordinaire, voire d’impossible grâce à la foi qui m’habite. Peut-être dira-t-on plus tard : « le jour où la terre s’arrêta », titre d’un film de Robert Wise dans les années 1950 qui a récemment fait l’objet d’un remake.

Grâce à Maëlle, avec ce don de théurgie que nous possédons, je prouverai que je suis bien habité par Dieu et ce sera LA DECOUVERTE DU SIECLE !! Je n’y suis pour rien, c’est un don de la nature !! Laissons le temps au temps. Mais cet ouvrage sera un peu le Nouveau Testament et fera date dans l’Histoire. Il sera traduit dans toutes les langues et lorsque je m’éteindrai, on pourra dire : « Dieu est mort ». Par allusion au titre d’un film avec Henry Fonda réalisé par John FORD, l’un des maîtres du cinéma. On saura alors que Dieu a existé et que Vincent GUIGUET en était l’incarnation. Oui, Vincent GUIGUET du quartier des Oliviers à Aubenas !

J’espère qu’un éditeur méditera sur mon ouvrage et me publiera parce que je suis avant tout un être humain, un homme.

Je ferai tout ce que je peux avec Maëlle pour que la justice soit équitable, qu’il n’y ait pas deux poids deux mesures… Une justice à deux vitesses ! Je suis pour un monde meilleur, juste, tolérant et prônerai la paix à travers le monde entier…

Je pense qu’en étant habité par Dieu je vais être un peu demandé partout dans le monde. J’ai l’intention de parcourir tous les pays avec ma future femme Maëlle, son fils Thomas, mon garçon… Nous ferons escale dans toutes les capitales du monde pour saluer les peuples et les appeler à la paix, à l’Amour et au respect de chacun…

Excusez-moi si c’est un peu confus, mais je vous avais prévenu.

 

B COMME « BONGERAT » Sébastien de son prénom, un de mes meilleurs copains avec Mustapha et Franck. Toujours là quand il le faut, cela fait très longtemps que nous nous connaissons. Nous étions au collège de Jastres et au lycée Marcel Gimond en même temps. Mais jamais dans la même classe.

Sébastien a plusieurs passions, notamment la peinture : il se débrouille très bien et pourrait exposer ses œuvres. Depuis la tendre enfance, nous avons une passion commune : le cinéma. Je me rappelle l’émission du mardi soir, je crois, « la dernière séance », présentée par Eddy Mitchell avec deux films proposés (dans les années 1980). Malheureusement celle-ci a disparu du champ audiovisuel depuis de nombreuses années déjà. C’est Sébastien qui m’a fait découvrir le film « Magnolia » que j’adore (ours d’or au festival de Berlin en 2000). Je crois que c’est un peu l’équivalent de notre palme d’or à Cannes. Ce film, je peux le regarder chaque année, on peut dire que c’est un film choral, c'est-à-dire où les vies des neuf personnages principaux se croisent et s’entremêlent et où tout prend un sens à la fin. C’est une véritable prouesse technique que le réalisateur Paul Thomas ANDERSON a réalisée là. Vous pouvez venir le louer au magasin de DVD à Aubenas. Ce sera une joie pour moi. Encore une fois, merci Sébastien !

Compte tenu de mon « statut », j’ai l’intention, Sébastien, de te laisser ma place au magasin. On devait travailler ensemble comme on se l’était promis, mais tu seras avec Olivier, c’est presque pareil. Tu pourras donner un souffle nouveau au magasin avec des idées neuves pour attirer une autre clientèle.

 

B COMME « BONTE » : toutes les personnes disent que je suis d’une bonté rare, voire exceptionnelle. Je suis du genre à donner de l’argent à une personne inconnue à qui il en manque un peu pour aller au cinéma, quitte à ne plus en avoir assez pour moi ! Ou encore, s’il manque de l’argent à une personne pour acheter son pain, eh bien, je vais lui donner ce qui lui manque. J’ai toujours fait passer les autres avant moi.

Je me rappelle avoir emmené des collègues maghrébins voir le match St Etienne-Monaco
le vendredi 12 Mars 1993 et leur offrir l’entrée au stade ! Je n’ai pas demandé de dédommagement pour l’essence, ce n’est pas dans ma nature… Ou encore avoir transporté le frère de Samira à plus de deux cents kilomètres d’Aubenas car personne ne voulait le conduire. Je me suis alors proposé. Je ne l’ai pas accompagné parce que j’étais amoureux de sa sœur, mais simplement parce que c’était un jeune sympathique.

 

B COMME « BENBRIHAM » : famille d’origine algérienne du quartier des Oliviers où j’ai grandi, que je connais depuis 1995-1996 et chez qui j’allais souvent. Je salue toute la famille et souhaite du bonheur à chacun de ses membres.

De toute façon, je souhaite le bonheur de tout le monde.

 

B COMME « BURT LANCASTER » : un de mes acteurs préférés des années 1950-1960 avec son grand sourire. Il a joué toutes sortes de rôles importants au cinéma où il fut dirigé par Luchino Visconti (dans « Le guépard »), un des maîtres du cinéma italien dont je connais mal les films malheureusement. Comme beaucoup d’autres grands réalisateurs italiens que je connais mal également (Rossellini-Scola-Pasolini-Comencini-Rosi). J’en reviens à Burt Lancaster que l’on a pu voir dans les westerns « le vent de la plaine » du grand John HUSTON, « Bronco Apache » de Robert Aldrich, toujours du même réalisateur « Vera Cruz », des films dramatiques, des films noirs (notamment « les tueurs » (1946) d’un des maîtres du film noir : Robert Siodmak), des films d’aventure avec son copain Nick Cravat, des films d’espionnage (je recherche l’ultimatum des trois mercenaires dans sa version d’origine de plus de 140 minutes). J’ai bien une version de ce film, mais c’est une version tronquée !

 

B COMME « BUSTER KEATON » : génie du cinéma muet dans les années 1920. Ses films (tel « les Lois de l’hospitalité ») sont incontournables.

 

B COMME « BEN HUR (1959)» : un des premiers films que j’ai vu au cinéma à Paris, début 1980. Mes parents et mon oncle Jean-Claude (qui était cinéaste) m’avaient installé dans une salle où le film était projeté avec un entracte. Je m’en souviens (le film dure plus de 3 heures !). Un film d’aventure biblique, classique du cinéma américain, célèbre par sa fameuse course de chars (sans doute des quadriges) au cours de laquelle Charlton Heston combat son « ami ennemi » Messala qui essaie de couper les roues du char de son rival, en toute déloyauté… A noter qu’il existe une version antérieure de 1925 (peut-être supérieure à celle de William Wyler) réalisée par Fred Niblo, un film muet et en couleur et noir et blanc)

 

B COMME « BOGART-BACALL » : célèbre couple américain des années 1940-1950 au cours desquelles ils tournèrent plusieurs films ensemble dont « les passagers de la nuit » et le fameux « grand sommeil » du grand réalisateur Howard Hawks. Sacré acteur, Humphrey Bogart ! Un pilier du cinéma américain, tout comme l’était John WAYNE pour le western.

 

B COMME « BAC G » : n’étant pas très doué pour les études, je me suis dirigé un peu par défaut, après la classe de seconde, vers la section G (comptabilité-gestion). J’ai eu mon bac en deux fois (1990-1991), mais ça, Maëlle, tu le sais déjà. On pouvait m’orienter vers la première B à l’époque, mais je me sentais un peu trop juste pour y aller et comme j’avais envie de faire de la comptabilité, j’ai choisi la section G où je travaillais moyennement bien. J’avais beaucoup de très bons copains. En fait, j’étais copain avec tous les élèves que j’ai côtoyés durant ma scolarité. J’étais un peu la coqueluche de la classe, me semble-t-il, je m’entendais bien avec tout le monde, y compris avec tous les professeurs. Je me rappelle les repas que ma mère préparait. J’invitais alors une dizaine de camarades de classe à la maison. Par manque de place, je ne pouvais malheureusement pas les accueillir tous. Sinon, je l’aurais fait.

 

C COMME « COURAGE » : je pense qu’il en faut un peu pour se livrer, écrire une autobiographie. Ce que j’essaie de réaliser tant bien que mal.

 

C COMME « CASABLANCA » : un film mythique magnifique avec le grand Humphrey Bogart et la belle Ingrid Bergman. Un film que je pourrais voir et revoir et que vous pouvez venir louer au magasin de DVD : ce sera une joie pour moi.

 

C COMME « CITIZEN KANE » : l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma américain du grand Orson Welles que je viens de revoir dans le fameux « LA SOIF DU MAL » au cinéma Le Navire à Aubenas. Et merci à Didier B. pour l’analyse du film après la séance. « La soif du mal » avec Janet Leigh que l’on retrouve chez le maître du suspense et du film noir, Sir Alfred Hitchcock dans « Psychose ». Janet Leigh qui dit, au début du film, que ça fait tic-tac dans sa tête. Comme dans la mienne pour Florent et Maëlle : pas une seconde je ne cesse de penser à mes deux amours… Puisque j’en suis au cinéma, j’en profite pour parler des rencontres des cinémas d’Europe qui ne cessent à Aubenas de prendre de l’ampleur d’année en année en attirant une foule considérable. Merci au responsable pour la qualité des films présentés et des acteurs ou réalisateurs qu’il parvient à faire venir. En effet, se sont succédé Lucas Belvaux, Ettore Scola, François Ozon, Jean-Pierre DARROUSSIN, Jean-Louis Trintignant et j’en passe des dizaines… On a eu aussi Jean-Jacques Bernard que l’on pouvait retrouver à la télévision sur une chaîne « spécial cinéma ». En ma qualité de modeste cinéphile, j’ai eu l’honneur de lui serrer la main… Pour la prochaine session, il y aurait, paraît-il, un hommage rendu à mon oncle Jean-Claude GUIGUET, cinéaste romantique et intimiste, simple et réservé, disparu, hélas, il y a quelques années. Je pense, comme mon oncle, que le cinéma est avant tout un art et non un produit.

 

C COMME « CHARLIE CHAPLIN » : c’est un vrai régal de voir ou revoir ses films qui sont incontournables, tels « LA RUEE VERS L’OR », « LES TEMPS MODERNES », « LE KID »… Tout le monde devrait regarder ces films-là.

 

C COMME « CANADA » : j’y ai vécu deux ou trois ans alors que j’étais encore petit. Je n’ai pas tellement de souvenirs si ce n’est les igloos que l’on construisait avec mes frères Olivier et Nicolas et des copains. Mon père travaillait à la coopération. Chaque année, pour Noël, ma mère nous achète une bouteille de sirop d’érable, cela me rappelle forcément le Canada qui en est le producteur.

 

Au Scrabble, lorsque l’arbitre pioche un C dans le sac, il annonce CANADA C et tous les joueurs prennent cette lettre.

 

C COMME « CAMPING » : il ne s’agit pas du film des années 2000, ce n’est pas ma tasse de thé. Moi, je suis plutôt pour les comédies à la Lubitsch ou à la Léo Mc Carey (elle et lui) de 1957 avec le très élégant Cary Grant (je parle de la seconde version car Léo Mc Carey a réalisé deux films portant le même titre). Sinon, concernant des comédies récentes, je préfère « Jean-Philippe », « Quatre étoiles », « Prête-moi ta main ». Pour Maëlle ce serait plutôt « Donne-moi ta main », « Mauvaise foi », « Little Miss Sunshine », « Héros malgré lui », « Un jour sans fin »… Lors de ma préadolescence et de mon adolescence, mes parents, mes frères et moi partions en caravane au camping « Clos Ste Thérèse » à Saint Cyr, près de Bandol dans le Var (83). Nous profitions de la mer presque tous les jours de juillet et, le soir, soit on sortait faire un tour, soit on jouait à la pétanque dans le camping où étaient organisés des concours auxquels nous participions et faisions bonne figure… Un ami de mon père, venait nous rendre visite. Mon père l’a connu à Aubenas par la pétanque, le tarot, puis plus tard par le bridge. Discipline dans laquelle il était non seulement un bon joueur, mais aussi un bon professeur et pédagogue. Permettez-moi d’ouvrir une parenthèse à propos du camping : j’ai travaillé, durant plusieurs étés, à l’entretien des sanitaires du camping d’Aubenas, situé tout près de la maison de mes parents. Ce travail saisonnier me permettait de gagner un peu d’argent. Puis, il y a eu une autre personne embauchée pour les mois de juillet et août à ma place. Tant mieux, car cela a permis à une autre personne d’avoir un emploi occasionnel et de toucher un peu d’argent aussi. Fin de la parenthèse au sujet du camping d’Aubenas où j’ai passé de bons moments à jouer à la pétanque avec des amis lillois…

La pétanque, je l’ai pratiquée avec mon père lorsqu’il nous emmenait (comme en ce mois d’août 1986) découvrir la Bretagne. Eh oui, ma douce, ton Vincent connaît un petit peu ta région ! Carnac, entre autres choses était au programme. Mon père et moi faisions des concours tout en visitant la région. Je me rappelle notamment celui de la BAULE où l’on jouait une demi-finale du complémentaire. Eliminés au premier tout du concours principal, nous avions été « reversés » dans le complémentaire pour une partie sur le sable, très difficilement remportée contre un Marocain. Par la suite, nous avons renoncé à jouer la finale parce qu’il se faisait tard. Je me rappelle aussi avoir gagné un concours en tête à tête à Pont-L’Abbé.

En qualité d’amateurs de football, nous avons profité de la venue de Marseille à Brest (le 8 Août 1986) pour voir le match qui opposait les deux équipes. Le score de 0 à 0 reflétait bien la physionomie d’un match qui fut relativement terne. Cela me rappelle qu’en cette saison, il y a eu match nul et vierge entre ces deux équipes fin décembre 2010.

 

C comme « CONSEILLER MUNICIPAL » : je salue ici les anciens élus municipaux qui ont siégé en même temps que moi à la mairie d’Aubenas. Je l’ai été de 1995 à 2000 (mais je ne servais pas à grand-chose), si ce n’est d’avoir apporté quelques voix du quartier des Oliviers à Stéphane qui allait devenir maire. J’ai accepté de figurer sur sa liste car je croyais en ses valeurs. Il me « recruta » en m’abordant alors que je me trouvais au quartier des Oliviers. La politique et moi, ça fait deux, comme beaucoup d’autres choses d’ailleurs. Je n’étais pas à ma place au conseil municipal, peut-être aurais-je dû démissionner et laisser ma place à quelqu’un qui s’y connaissait et aurait apporté des idées… Moi, j’avais comme projet d’introduire le Scrabble dans les écoles comme je l’ai fait à l’école de Combegayre (où j’ai été élève). Nostalgie, quand tu nous tiens. Et ce, grâce à Monsieur Michel que j’apprécie et avec lequel j’ai fait du bon travail, je crois, dans sa classe de CM1-CM2 pendant un cycle.

 

C comme « CLEOPATRE » : Film historique de près de 4 heures ! Du grand Joseph L. MANKIEWICZ, avec la belle Elisabeth TAYLOR, Richard BURTON et Rex HARRISON. Certains appellent ce genre de film « péplum », bien qu’à l’origine le péplum soit italien tout comme le western est américain.

 

C COMME « COLUCHE » ; j’aimais bien écouter ses sketches ou le voir sur scène à la télévision. Il a été une des grandes figures des comiques français. On le retrouve aussi au cinéma dans certains bons films comme « TCHAO PANTIN » de Claude Berry. J’aimais beaucoup son côté cœur. En effet, c’est grâce à lui qu’existent aujourd’hui les Restos du Cœur pour les plus démunis sur le plan alimentaire. Mais pas seulement…

 

C COMME « COLUMBO » : Feuilleton américain avec Peter Falk que j’aimais bien regarder. Il a joué dans quelques bons films, comme « deux filles au tapis » de Robert Aldrich.

L’inspecteur Columbo, avec son imper, ne laissait aucun répit au meurtrier, le harcelant de questions. Il parlait souvent de sa femme (tout comme moi je parle de Maëlle, bien que je ne l’aie pas encore rencontrée). Mais je n’ai pas l’intention de lâcher prise tant que je ne serai pas avec celle que j’aime. Pourtant, elle aussi on ne la voyait jamais…

 

D COMME « DIEU EST GRAND, JE SUIS TOUTE PETITE » : titre d’un film avec Audrey Tautou, réalisé en 2001, qui pourrait s’appliquer à Maëlle et Vincent (Maëlle mesurant 1,63 m et moi 1,93 m). Maëlle est cependant la plus grande femme qui soit. Même si elle prétend être petite… Je sais bien que ce n’est pas la taille qui compte dans la formule : « Dieu est grand », mais on m’a toujours dit que j’ai le cœur sur la main. J’ai toujours eu peu, mais je donnais tout ce que j’avais. Peut-être est-ce le fruit d’une générosité rare, voire exceptionnelle. J’ai toujours fait passer les autres avant moi, c’est dans ma nature…

 

D COMME « DEPRESSION » : j’en ai fait deux si on considère que celle intervenue après la fameuse nuit du 25 Août 2008, où j’ai été habité par la foi, en était une. La première m’a touché en 1996 à cause d’une fille, Samira, du quartier des Oliviers où je « prenais mes quartiers », si je puis dire car j’y étais très souvent. Elle en était la plus polie et la plus jolie. Je croyais que j’allais me fiancer à elle, mais elle n’éprouvait pour moi que de la sympathie, me trouvant poli, sociable, généreux, attentionné et consacrant beaucoup de temps aux autres ! Mais c‘est dans ma nature de m’occuper plus des autres que de moi-même ! Je te remercie Samira de m’avoir dit : « Vincent, vis pout toi ». Elle est née un 25 Août et je ne pense pas que ce soit une simple coïncidence avec la nuit du 25 Août 2008 où j’ai dit à Maëlle, par téléphone, que j’avais fait une dépression, voilà près de dix ans, à cause d’une jeune fille dont j’étais amoureux. Maëlle est à l’origine par magie (le M de Maëlle veut dire magie, je vous le rappelle) de ces évènements qui se produisirent la nuit du 25 Août 2008 où j’ai été en contact avec elle par théurgie ! Ma première ‘dépression’ (est-ce bien le terme qui convient ?) m’avait amené à penser que j’étais investi de la foi, mais jamais je n’avais osé en parler. La nuit du 25 Août est venue me confirmer ce fait !

J’ai envie de dire que les grands esprits se rencontrent ! Si j’en parle aujourd’hui, même si c’est très pesant, c’est grâce à Maëlle qui me donne cette foi, cette force de me libérer par l’écriture. Vous devez penser, et c’est normal (je l’ai déjà écrit précédemment) : « il est fou de se prendre pour Dieu ! Il devrait se soigner ! ». Dire des choses comme ça, c’est ce qui vient naturellement à l’esprit. Mais qu’auriez-vous fait si vous étiez investi ? Mettez-vous à ma place ! Le seul moyen de le prouver, c’est d’abord de passer par l’écriture. Ecrire pour exister. Passer par l’écriture comme je le fais en relatant ce qui s’est passé dans la nuit du 25 Août 2008 où j’ai communiqué avec Maëlle par l’esprit. Attendre que cet ouvrage soit publié et que Maëlle en prenne connaissance afin de communiquer par théurgie, Maëlle m’appelant à réaliser quelque chose de surhumain, voire d’impossible. Avec la foi qui m’habite, j’y parviendrai et ce sera LA DECOUVERTE DU SIECLE. Et je serai enfin avec Maëlle pour l’éternité (Eternel est notre amour comme le premier E de son prénom m’a-t-elle dit). Et comme elle me le disait à la fin d’une de ses chansons : « Allier nos deux cœurs pour faire nos lois et tous les câlins du Monde ! »

 

D COMME « DE NIRO » : Robert De NIRO dont je vous parlais tout à l’heure. Quel grand acteur ! Il a joué un de ses premiers grands rôles dans « Le parrain 2 » de Francis Ford COppola (1974), puis dans « TAXI DRIVER » (1976) du grand réalisateur Martin SCORSESE qu’il retrouva entre autres en 1990 dans « Les affranchis ». Il peut aussi jouer dans des comédies ou des polars « Heat » avec AL PACINO ! Robert DE NIRO a retrouvé AL PACINO dans « La loi et l’ordre ». Mais le film est moyen, me semble t-il.

 

D COMME « DOUZE HOMMES EN COLERE » de Sydney Lumet. Un de mes films préférés que j’ai revu avec mon ex-belle-famille qui est cinéphile, il y a environ 10 ans ! Belle brochette d’acteurs avec, notamment, le grand Henry Fonda très élégant dans son complet blanc !

Avez-vous vu l’un des derniers films de Sydney Lumet « 7h58 ce samedi-là » ? Très bon film noir ou drame psychologique que je vous recommande.

 

D COMME « DICTEE » : j’ai toujours aimé faire des dictées, que ce soit à l’école ou au collège. Et plus tard, la dictée de Bernard Pivot pour les championnats d’orthographe dans les années 1990. Je la faisais avec Claude, l’expert en orthographe, celui-ci échouait de peu ne faisant que trois ou quatre fautes alors que moi j’en commettais une dizaine. Les tests étaient des questions à choix multiple auxquels s’ajoutait un texte dans lequel il fallait trouver le nombre exact de fautes. On pouvait s’aider de quelque document que ce soit, il n’y avait donc pas trop de mérite à se qualifier. Une fois retenus, nous faisions cette dictée avec plaisir, en amoureux de la langue française. Elle était retransmise à la télévision dans de nombreux pays francophones, me semble t-il. Les meilleurs par ville se qualifiaient pour la finale nationale. Il y avait plusieurs catégories en fonction de l’âge et de la profession : les juniors, les seniors amateurs et professionnels. Le soir, avant la proclamation des résultats, des professionnels de la langue française venaient donner des explications sur les difficultés de cette dictée. Le classement se faisait aussi par ville : était déclarée vainqueur celle où le total des fautes des premiers dans chaque catégorie était le moins élevé. Ce mode de classement présentait une certaine injustice, je vais essayer d’expliquer pourquoi. Une personne ayant fait trois fautes (à Paris, par exemple) était éliminée alors qu’à Poitiers (le cas s’est produit) une autre se trouvait en tête de sa catégorie avec sept fautes ! Autrement dit, c’est paradoxalement, celui (ou celle) qui avait fait le plus de fautes qui était qualifié(e) selon ce système.

 

E COMME « EMPLOI JEUNE ». Entre 1998 et 2003, j’ai été aide-éducateur dans les écoles élémentaires de MEYRAS et de MONTPEZAT, ainsi qu’au collège de MONTPEZAT, (localités situées à une vingtaine de kilomètres d’Aubenas). C’est là que j’ai fait la connaissance de mon ex-compagne. A l’école de Montpezat, ça ne s’est pas très bien passé car je n’arrivais pas à aider efficacement les maîtresses dans leur travail. J’ai donc été mis à l’écart et affecté comme aide à l’entretien au collège. A Meyras, j’intervenais à l’école maternelle. Quel plaisir d’être au milieu de tous ces jeunes enfants ! Avec les grands, je faisais du Scrabble notamment, mais j’y reviendrai plus tard.

 

E COMME « ECONOMIE ». Savez-vous que c’est l’anagramme de monœcie, terme botanique ? Etat d’une plante monoïque dont le même pied porte des fleurs mâles et des fleurs femelles selon le dictionnaire du Scrabble. J’arrête de vous embêter avec cette anagramme. Une matière que j’aimais bien en classe de seconde au lycée Marcel Gimond (où j’ai fait toute ma scolarité), même si j’étais moyen. De la 6ème à la terminale, je suis resté dans ce lycée car le collège, baptisé plus tard ‘de Jastres’ était alors dans ses murs. J’ai toujours été moyen dans mes études (sans doute, n’étais-je pas fait pour elles). Mais il faut quand même en faire : ça permet, plus tard, d’avoir un plus grand éventail sur le marché du travail. Il n’y a, certes, pas de sot métier (on a besoin de plombiers autant que d’ingénieurs…). Le principal, me semble-t-il c’est de faire un travail qu’on aime pour s’épanouir…

 

E COMME « ECONOMIES » : Mais là au pluriel. J’ai dépensé toutes les économies acquises durant mon emploi jeune pour le numéro surtaxé que je composais pour être en contact avec Maëlle et je ne le regrette pas. Car c’est ce numéro qui m’a permis de trouver celle dont j’ai toujours rêvé et avec qui je veux et vais poursuivre ma vie ! J’ai envie de dire que le bonheur n’a pas de prix ! Je tiens à préciser que jamais je n’ai utilisé l’argent de mon compte professionnel, c'est-à-dire celui du magasin. Même si je me servais parfois du téléphone du magasin, je payais mes factures avec mon argent personnel (mon compte courant ou les comptes où j’avais déposé mes économies acquises, comme je le disais, durant mon emploi jeune).

 

E COMME « EXCUSE-MOI MAËLLE », de te faire attendre. Mais que c’est difficile d’écrire : jamais je n’aurais pensé qu’un jour il faudrait en arriver là pour conquérir la femme désirée. Et si tu lis mon autobiographie (même si mon style laisse à désirer), c’est bon signe pour nous deux ! Bientôt et enfin réunis ! Pour l’éternité !

Excusez-moi de ne pas avoir cité de grands noms du cinéma français, comme Jean GABIN, Simone SIGNORET, Arletty, Fernandel et j’en passe des dizaines et des dizaines. Mais j’ai grandi avec la télévision qui passait grand nombre de films américains (la dernière séance notamment.)

F COMME « FLORENT » : Mon adorable trésor que tu vas adorer, Maëlle, et ce sera réciproque, tu verras. Mon petit Florent, avec qui je joue au football, par exemple. Et j’aime beaucoup lui donner son bain, c’est un moment privilégié, que du bonheur !

J’espère que tu vas bien, mon chéri. Tu sais, tu me manques beaucoup à la maison, mais je sais que tu es bien avec ta maman. Alors je suis content pour toi ! Travaille bien à l’école et sois sage avec tout le monde ! Essaie de discuter un peu moins avec tes camarades, mon chéri, pendant la classe. Avec mon fils je regarde des matches de football (enfin, certains, car il ne faut pas que la télévision devienne trop envahissante) le mardi soir ou le samedi soir car il n’y a pas école le lendemain. Je l’autorise donc à veiller un peu plus. Mais je ne sais pas si c’est une bonne chose car il se couche après 22h ! Il est, parfois, un peu « coquinou », mais c’est un enfant adorable, plein de douceur, d’amour et de gentillesse, de tendresse, un véritable trésor que j’aime par-dessus tout !

J’ai oublié de vous dire que c’est lui parfois qui me lit des histoires avant de se coucher. Il sait lire, il est au CP (cours préparatoire) et il savait déjà lire avant d’y entrer.

 

F COMME « FOOTING » : j’en aurais besoin pour maigrir, tellement j’ai pris du poids à force de manger des gâteaux arabes, des glaces, du chocolat… J’espère en faire avec toi, ma douce Maëlle, de bon matin, c’est peut-être mieux. Cela me fait penser au cross que le lycée organisait : professeurs et élèves couraient tous ensemble et passaient devant l’école des Oliviers. Les petits enfants maghrébins me reconnaissaient (car ils me voyaient souvent dans le quartier avec leurs frères) et s’écriaient : ‘Allez GUIGUET ! Allez GUIGUET !’. En effet, j’étais plus connu par mon nom que par mon prénom…

 

F COMME « FOOTBALL » : une de mes passions, d’abord en tant que joueur, puis en tant que téléspectateur averti ! Quel garçon n’a jamais tapé dans un ballon dans une cour de récréation ou dans un quartier ? J’y ai joué à l’école de Combegayre : j’y apportais mon ballon par tous les temps et jouais avec des camarades. Mon ballon ne me quittait jamais et je peux dire que c’était un compagnon inséparable !

J’ai joué au foot en club à Aubenas lorsque j’étais petit, mais j’y ai surtout joué avec mes frères et notre voisin, Thierry C. sur un terrain parsemé d’herbe autour duquel on avait mis des planches pour empêcher le ballon d’aller trop loin s’il sortait des limites. Que d’heures passées à jouer au foot, comme gardien ou sur le terrain ! Durant ma scolarité, je jouais sur le terrain du quartier des Oliviers ou dans une cour d’école, à nouveau avec des collègues maghrébins. Là aussi, je passais du bon temps ! Et j’y jouais aussi en salle, toutes les semaines, avec des professeurs au lycée Marcel Gimond et mon copain Hassen. Puis, plus tard, avec Aziz B. : non seulement doué sur le plan de la technique, il courait dans tous les sens pour récupérer le ballon alors que moi j’étais un peu fainéant. Je ne tenais pas la distance, mais je ne me débrouillais pas trop mal techniquement.

Je remercie les professeurs qui, lorsqu’on n’était pas assez nombreux, m’envoyaient « en mission » en me disant : « Allez Vincent, va nous trouver quelqu’un du quartier des Oliviers » pour pouvoir compléter une équipe et obtenir la parité si possible. Il y avait aussi des adultes extérieurs au lycée. Moi, j’étais un peu le lien entre les professeurs et les jeunes du quartier qui venaient jouer avec ou contre les professeurs. On essayait d’équilibrer les équipes avec des jeunes dans chaque équipe…

J’ai vraiment passé du bon temps à jouer avec les professeurs durant toute ma scolarité.

J’aimais bien marquer des buts, mais je préférais faire marquer les coéquipiers. On disait parfois que j’étais trop altruiste !

Maintenant, parlons football en championnat de France de ligue 1 (la première division d’autrefois) en tant que téléspectateur. Je suis pour les « Verts » de Saint-Etienne alors que mon frère Olivier et mon père sont pour Marseille. Je ne vous dis pas l’ambiance quand les deux équipes se rencontrent !

En ligue 2 je suis pour Vannes mais je vois mal cette équipe se maintenir dans cette division. Oui, Vannes, car la maman de ma douce Maëlle habite à côté…

Je me rappelle un match de coupe de France, un quart de finale à Saint-Etienne le mardi 11 MAI 1993, où les « Verts » battirent Marseille par deux buts à un après prolongation ! Match commenté par Jean-Michel LarquÉ.

J’ai toujours été pour les « Verts », sauf en 1990, où j’étais pour Montpellier car il y avait à l’époque mon joueur préféré Carlos Valderrama (qui jouait avec un certain Laurent Blanc). Ce joueur colombien était doté d’une très bonne technique et d’une très bonne vision du jeu. Il pensait avec le ballon, un peu comme Zinédine Zidane. Carlos Valderrama que j’ai découvert en équipe nationale, le mardi 19 JUIN 1990, le jour où la Colombie tint en échec celle du futur vainqueur de la coupe du monde : l’Allemagne ! Le match se termina sur un incroyable scénario : en effet, les Allemands marquèrent un but à la 88ème minute. Ce n’était pas forcément mérité vu le nombre d’occasions que les Colombiens avaient à leur actif. Ces derniers allaient égaliser à la 92ème minute grâce à RINCON, après une passe lumineuse de VALDERRAMA évidemment ! Match qui fut commenté par Guy Roux (l’emblématique entraîneur d’Auxerre que j’aime bien également). Avec cette égalisation, les Colombiens obtinrent leur billet pour les huitièmes de finale où ils perdirent contre le CAMEROUN par 2 buts à 1 (2 buts de Roger Milla) le samedi 23 juin 1990. Match que je n’ai pas pu suivre en entier car un ami vînt me demander de faire un tennis, j’acceptai pour lui faire plaisir ! J’ai vu la fin du match en rentrant car je l’avais enregistré sur une cassette vidéo !

J’en reviens à l’équipe de SAINT-ETIENNE que j’ai vue jouer le samedi 1er Mai 1993 contre SOCHAUX (2 à 0 pour les « Verts »). Cette fois, j’étais présent en tant que spectateur. Je crois que c’est le jour du décès de Pierre Bérégovoy, homme politique français.

Je n’ai pas connu l’épopée en coupe d’Europe de la grande équipe des « Verts » des années 1970 où celle-ci fut battue en finale par le Bayern de Munich. La faute aux poteaux ont dit certains… Mais jamais je n’ai pris autant de plaisir que lorsque SAINT-ETIENNE était entraîné(e) par Robert NouZaret (1999-2000). C’était une équipe très accrocheuse, elle se procurait énormément d’occasions que ce soit à domicile ou à l’extérieur… Je me rappelle avoir vu leur premier match de la saison 1999-2000 avec mon frère Olivier et Lionel G., un copain de la famille, où les « Verts » firent 2 à 2 après un match de haut niveau contre Monaco qui avait dans ses rangs des joueurs de classe mondiale comme TREZEGUET, SIMONE, GALLARDO, GIULY et un fameux gardien, BARTHEZ !

Le match suivant, les « Verts » le perdirent à domicile contre NANTES avant d’aller défier Marseille au stade Vélodrome le dimanche 15 août 1999 (3 buts partout). Quel match plein d’intensité ! Les « Verts » jouaient vraiment bien au ballon. Tout comme l’équipe de Sedan, entraînée par Patrick REMY, c’était également une équipe accrocheuse, axée sur l’offensive…

Aujourd’hui, je trouve que les « Verts » ont du mal à se créer des occasions de but avec leur entraîneur Christophe Galtier que j’aime bien. Ils peinent à se montrer dangereux et ont du mal à gérer le résultat. A plusieurs reprises, ils ont mené avant de perdre sur la fin. A Nice, par exemple, ils menaient 1 à 0 et ont perdu 2 à 1. A Lens, ils menaient et ont perdu 2 à 1 ! Je trouve que cette équipe manque de caractère sur le terrain, n’a pas les ressources mentales nécessaires pour inverser un résultat. C’est rare qu’ils parviennent à le faire. J’espère les revoir en ligue 1 la saison prochaine (2011-2012) avec un peu plus d’allant offensif et avec une meilleure circulation de balle et plus de rapidité…

 

G COMME « GOUGA » : Un de mes meilleurs copains avec Sébastien et Franck. Prénommé Mustapha, je le salue ainsi que Caroline, sa femme, et leurs trois enfants. Je crois que je suis la première personne à laquelle il s’est adressé lorsqu’il est arrivé du Maroc en France pour passer le B.T.S comptabilité-gestion au lycée Marcel Gimond à Aubenas. Pendant ce temps, je redoublais ma terminale G. Par la suite, je me suis retrouvé dans sa classe car il redoublait : je crois que c’était en 1992-1993. Moi, j’étais bien chez mes parents, je n’avais aucune envie d’aller en faculté. Alors, n’étant pas très débrouillard, j’ai opté pour le BTS, donc choisi la commodité.

Mustapha occupait un petit logement au quartier des Oliviers où j’ai grandi, on se voyait tous les jours (forcément, on était dans la même classe). On jouait au foot sur le terrain du quartier.

Mustapha obtint son BTS après plusieurs tentatives (niveau élevé, me semble t-il) alors que moi j’échouais piteusement par manque de travail d’une part, et par manque de capacités intellectuelles d’autre part, pour faire des études, tout simplement.

On se retrouva quelque temps plus tard pour une même cause : essayer d’aider des enfants en difficulté scolaire (on appelait ça le « Réseau Solidarité Ecole »). Des élèves en difficulté étaient sous notre responsabilité, nous travaillions en collaboration avec le collège de Jastres où certains professeurs nous signalaient les élèves dits « en difficulté ». Mustapha les aidait en mathématiques, moi plutôt en français où il m’arrivait d’utiliser le scrabble pour leur faire faire de l’orthographe, de la conjugaison et développer le calcul mental. Mais sur le Scrabble, je reviendrai plus tard. Tout comme sur les westerns qui sont une passion pour Mustapha et moi-même. Aujourd'hui, nous ne nous voyons presque plus car il a fait sa vie de son côté. Il habite un peu loin d'Aubenas. Il cherche à s'en rapprocher par commodité afin de limiter les allers-retours de ses enfants scolarisés près d’Aubenas et y pratiquant un sport. Nous nous verrons quand je serai avec Maëlle et il sera l'un des témoins de mon mariage avec ma douce. Comme moi je l'ai été quand il a épousé Caroline. Je pense que l'autre témoin sera une personne choisie par Maëlle.

 

G COMME « GOUDRON » : nous sommes devenus leurs voisins l’été 1988, mes parents ayant déménagé du quartier des Grads pour s’installer à Lazuel. Mais on les connaissait depuis longtemps. J’avais été comme redoublant dans la même classe de troisième que leur fille. C’était une bonne élève. Moi, j’étais d’un niveau moyen malgré mon redoublement. Pascal, son frère était copain de mon frère Nicolas. De toute façon, dans chaque classe que j’ai fréquentée, j’étais l’ami de tout le monde.

Ce sont d’adorables voisins qui nous laissent profiter de leur piscine à volonté, même si ça peut être un peu gênant de les envahir, mais ils nous disent de venir nous baigner quand on en a envie. Je remercie donc cette famille pour son hospitalité et les enfants de Pascal, de jouer avec Florent lorsqu'ils se retrouvent. Je les vois parfois au magasin venir louer un film et c’est avec grand plaisir que je les sers en leur faisant une petite ristourne...

 

G COMME « GUIGUET » : mon nom de famille. Une famille qui, je crois, a laissé génération après génération, des traces plus ou moins marquantes (François, le portraitiste : l'intensité des âmes discrètes ; Jean-Claude, le cinéaste, qui avait tout compris du cinéma). Il aurait pu vous en parler pendant des heures, toutes époques confondues. Du cinéma français très riche dans notre patrimoine culturel (Jean Renoir, Jean Grémillon, Abel Gance, Sacha Guitry, Henri Georges Clouzot, Pierre chenal, Maurice et Jacques tourneur, Marcel Carné...). Du cinéma italien qu'il connaissait très bien. Ou encore du cinéma allemand ou japonais avec Ozu, Mizoguchi…, ou bien de Luis Buňuel, Manoel De Oliveira, John Ford, Fritz Lang, Howard Hawks, Max Ophuls, Raoul Walsh et bien d'autres encore. Il était une véritable encyclopédie. J'allais oublier Jean-Luc Godard qui avait demandé à mon oncle de présenter et d'animer un débat autour du film « LE MEPRIS » que j'ai découvert, en banlieue parisienne, grâce à mon oncle Jean-Claude. Et aujourd'hui il y a moi, Vincent, investi de Dieu si je puis dire ! Je le redis c'est un don de la nature, je n'y suis pour rien ! Maëlle, tu porteras mon nom et j'en serai fier ! Je suis « L’HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE » (titre aussi d’un film avec Romain Duris.)

 

G comme « GATEAUX ARABES » : j'adore ça, surtout les makrouds et les zlabias, c’est peut-être en partie à cause de ces gâteaux que j'ai pris du ventre. Mais un peu d'exercice physique avec Maëlle et, hop, je maigrirai ! Depuis mon adolescence, j'ai découvert ces succulents gâteaux que tu dois savoir préparer, ma douce, tellement tu cuisines bien. J'ai hâte de déguster la grande variété de plats « made by Maëlle », tel le poulet au Boursin. Ainsi qu’un bon thé à la menthe. Ou au caramel. Quel régal !

 

H comme « HIEROGAMIE » : couple formé d’un dieu et d’une déesse. C'est ce que nous formons, Maëlle et moi ! Je considère Maëlle non seulement comme une déesse, mais aussi comme une théurge : personne qui communique par esprits surnaturels comme dans la nuit du 25 août 2008.

 

H comme « HABITUDE » de dire bonjour à tout le monde. Mes parents m'ayant bien appris la politesse, me semble-t-il, depuis mon enfance. Même quand je croise une personne inconnue, je lui dis bonjour (je ne suis pas le seul à agir de cette façon, il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans, mais saluer c'est comme un réflexe).

Je tiens à saluer tous mes anciens camarades de classe ainsi que tous les professeurs que j’ai eu la chance d’avoir.

Mon professeur de musique que je remercie de m’avoir initié à la musique classique durant toute ma scolarité (6ème à la 3ème). Après, en seconde il n’y avait malheureusement plus de musique). J’ai une pensée pour vous lorsque j’entends cette chanson de Francis Cabrel : « JE L’AIME A MOURIR » que vous nous avez apprise. Cette chanson précitée pourrait bien s’appliquer à Maëlle et moi-même. Car, depuis la mort de son mari, elle a du mal à dormir. Et moi, je serai à ses côtés pour veiller sur elle. Et le début de cette chanson pourrait me convenir car je ne sais pas faire grand-chose. En effet, le début de la chanson : « Moi, je n’étais rien mais voilà qu’aujourd’hui je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l’aime à mourir… » me ressemble.

Un professeur de français qui m’a demandé alors que j’étais en 3ème, comment on devait dire : « cette fille a l’air fin » ou « cette fille a l’air fine » ? Pour lui la réponse était « elle a l’air fin ». Eh bien, après vérification des années plus tard, les deux tournures sont correctes. En effet, soit on accorde avec le sujet, soit on accorde avec l’expression avoir l’air. Le puriste que je suis (un petit peu) tenait à apporter cette correction. Si je suis amoureux de Maëlle, je le suis aussi de la langue française. Je salue les professeurs de philosophie que j’appréciais même si je n’étais pas bon, même si je n’y comprenais pas grand-chose. Peut-être que l’homme est un loup pour l’homme, je ne sais pas, je dirais que c’est la société qui rend l’homme mauvais et qu’à la naissance tout homme est bon, si je puis dire, mais je ne suis pas philosophe…

Je donne le bonjour à un professeur d’histoire qui m’avait expliqué le problème épineux du conflit israélo-arabe, sujet qui était à notre programme en terminale G.

Je donne le bonjour à tous les professeurs du collège de Jastres, du lycée Marcel Gimond, de la cité scolaire de Largentière, aux professeurs du collège de Montpezat et de l’école de Meyras, sans oublier les personnels administratifs, les agents de service ou d’entretien, les surveillants qui m’aidaient à faire respecter la discipline car j’y parvenais difficilement (je n’aime pas crier). En fait, je donne le bonjour à tous ceux que j’ai croisés, au moins une fois, ainsi qu’à toute ma famille. Et à tous les amis de mes parents. Je salue également tous les clients du magasin de DVD…

 

I comme « ITALIE et Irlande » : Maëlle est née en Irlande un 10 juin. Elle est d'origine italo- irlandaise, si je puis dire, mais a perdu son papa qui était un homme remarquable !

Maëlle, comment fais-tu quand il y a une rencontre entre l’Irlande et l’Italie, de quel côté penche ton cœur ? Tu préfèrerais peut-être un match nul, non ?

 

I comme « IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME », tel le titre d’un film. Cela s’applique parfaitement à mes sentiments, mon cœur attend Maëlle depuis si longtemps, environ 25 ans ! Maëlle est la femme que je recherchais depuis mon adolescence : pleine de douceur, d’attention, de poésie, d’amour, elle parle d’une façon incomparable (jamais je n’ai entendu parler aussi bien !) C’est la tendresse et la délicatesse mêmes. Et bien plus encore. En outre, elle a la peau caramel !

 

I comme « INJUSTICE ». Je vais parler de ma situation familiale, puis je citerai des exemples d’injustice en matière de football. Je suis séparé de la maman de Florent et j’ai celui-ci presque une semaine sur deux, suite au verdict du tribunal. C’est presque une garde alternée qu’a réussi à m’obtenir mon avocate et je l’en remercie. Ce que je trouve injuste, c’est de n’avoir jamais mon fils le mercredi après-midi. Il me semble qu’une semaine avec le papa, puis une semaine avec la maman serait plus équitable. Il considérerait ses parents à égalité. Ce que je trouve injuste aussi, c’est que l’on me demande de verser une pension alimentaire chaque mois à la maman de Florent alors que celle-ci a un travail rémunéré et touche des aides mensuelles. Moi, je n’ai plus de revenus depuis plus d’un an et on me demande de payer une pension ! On oblige une personne n’ayant plus d’argent à en donner à un tiers qui a déjà ce qu’il faut pour vivre ! C’est cela que je trouve injuste ! Et je serais du même avis si la situation avait été inverse. En aucun cas, je n’accepterais de l’argent venant d’une personne sans ressources !

Venons-en, à présent, au football lors de la coupe du Monde 1982 en Espagne, lorsque l’Allemagne et l’Autriche s’arrangèrent pour éliminer l’Algérie ! En effet, cette dernière ayant battu l’Allemagne 2 buts à 1, il fallait que les Allemands gagnent contre l’Autriche pour se qualifier. C’est ce qui se produisit (1 à 0). C’est tout le peuple algérien qui fut ainsi lésé par une entente entre les deux pays précités qui se qualifièrent donc au détriment de l’Algérie.

Plus récemment, c’est le peuple irlandais qui a été floué par l’équipe de France pour la qualification à la coupe du Monde 2010 en Afrique du sud. En effet, un Français toucha volontairement le ballon de la main et l’adressa à un coéquipier qui marqua et qui égalisa. Le but fut validé ! Les Français exultaient, ils étaient contents, on avait triché, mais on était contents ! Quelle honte pour l’image de la France, j’ai eu honte d’être français ce jour-là, dire que des millions d’enfants ont vu ça ! Où est la justice, l’éthique dans tout ça ! Ah oui, il fallait se qualifier car aller en coupe du Monde ça rapporte gros à un pays, mais quelle injustice pour les Irlandais ! Ceux-ci ont dû se réjouir (à juste titre) de l’élimination de l’équipe de France au premier tour ! Et c’est tant mieux ! On ne méritait pas d’y aller de cette façon, on a été punis, il y a eu une justice quelque part et j’étais bien content. Lors de ce match France-Irlande, j’ai prié pour que l’Irlande marque un second but, même si j’étais pour la France au début. C’est le sort qui en décida autrement. Je n’aime pas les tricheurs et je pense au travail que font tous ces éducateurs de football pour nos enfants. Ils leur apprennent les bases, les valeurs de justice, d’honnêteté et là, c’était complètement bafoué ! Verra-t-on un jour à la télévision un entraîneur se lever, lors d’un match, pour aller dire : « Monsieur l’arbitre, vous vous trompez, il n’y a pas faute, il n’y a pas penalty en faveur de mon équipe ! »

 

J COMME « JOUE » : Lors de notre rencontre, Maëlle et moi, on doit d’abord se faire un bisou sur la joue ! Je sens que ce sera un baiser plein d’amour, de tendresse, de délicatesse... Un baiser romantique, mémorable !

 

J COMME « JUSTICE » : Je suis pour la justice, l'honnêteté, la loyauté, pour que tout le monde soit logé à la même enseigne. « JUSTICE POUR TOUS » titre d’un film avec Al Pacino. Qu’on s'appelle Pierre, Paul, Jacques, Rachid, David on doit être traité de la même façon si on a commis une faute !

 

J COMME « James CAGNEY » : Acteur disparu, mais quel grand acteur il fut ! Je crois qu’il a atteint l’apothéose avec le film « L’enfer est à lui » du grand réalisateur Raoul WALSH. C’est aussi un de mes films préférés de cette époque (1949) que vous pouvez venir louer au magasin si vous le désirez. James CAGNEY joua d’abord dans l’un des trois principaux films de gangsters des années 1930 (« L’ennemi public » de William A. WELLMAN) qui fut le précurseur des films du genre. Les deux autres étant « Scarface » de Howard HAWKS et « Little Caesar » de Mervyn LEROY avec un acteur que j’aime bien, Edouard G. ROBINSON (que l’on retrouve dans « Assurance sur la mort »).

 

J COMME « JARDIN SECRET » : J’en ai bien un avec ma douce Maëlle, comme tout un chacun. Mais je n’ai pas de vie privée, je n’ai rien à cacher, ma vie se résume ainsi : le travail avant tout, 7 jours sur 7, au magasin de DVD, essayer d’éduquer mon fils du mieux possible, me distraire en jouant au tarot ou participer à des tournois de Scrabble certains dimanches.

 

J comme « JEU ou JOUEUR » : De mon enfance à ma vingtième année environ, les puzzles ont été l’un de mes dadas. J'essaie d'apprendre à mon fils comment en réaliser un le plus rapidement possible : assembler en premier le bord du puzzle en découvrant les pièces idoines qui vont délimiter l’espace. Du même coup, il restera moins de pièces à placer. C’est cela que j’essayais d’expliquer aux enfants de l’école de Meyras.

 

J'aime surtout les jeux dits d'esprit (les échecs, le tarot, le Sudoku, entre autres.)

Quand j'étais petit, je regardais souvent « Les chiffres et les lettres » avec ma grand-mère maternelle décédée il y a une quinzaine d'années. Je me posais la question de savoir pourquoi il y a deux coups de lettres pour un coup de chiffres (cela avantage les joueurs qui préfèrent les lettres). Une émission où, dernièrement, est apparu un mot inconnu de moi : TENORINI (même mon dictionnaire de Scrabble édité par Larousse ne le mentionne pas !). Les ouvrages de référence étant en l’occurrence (je crois !), le Larousse et le Robert. Il y aurait donc eu un oubli dans le dictionnaire du Scrabble édité par Larousse ! Se pose alors une question : pourquoi les personnes décidant de l’entrée d’un mot dans le Larousse ne collaborent-elles pas avec celles qui font le même travail pour le dictionnaire du Scrabble ? (il est vrai que celui-ci est remis à jour tous les 3-4 ans environ avec introduction de mots nouveaux en fonction de l’évolution de la langue. On peut donc supposer que le mot TENORINI pourrait apparaître dans une prochaine édition du dictionnaire du Scrabble.

Tiens, cela me fait penser à une dictée de Bernard Pivot dans laquelle figurait l’expression : « Ils sont paf ». Au sens de : ils sont ivres. Le Larousse recommande l’invariabilité alors que le dictionnaire du Scrabble accepte l’accord : « Ils sont pafs » !

Même chose, une autre fois, au jeu « des chiffres et des lettres ». Anthony Clemenceau (un champion de Scrabble) propose le mot ‘adoptien’ qu’on lui refuse au motif qu’il ne figure pas dans les ouvrages de référence ! Or, ce mot existe bel et bien dans le dictionnaire du Scrabble. Il signifie : « hérétique soutenant que le Christ n’est que le fils adoptif de Dieu ». Anthony n’avait peut-être pas vu l’anagramme antipode. Je ne sais pas, il faudrait le lui demander ! A l’avenir, une collaboration entre toutes les personnes décidant ou non de l’entrée d’un vocable dans tel ou tel dictionnaire serait souhaitable. Ce qui éviterait des contradictions ou des oublis !

Comme jeu, j’aime beaucoup les échecs, même si je n’y joue presque plus. On dit que c’est le jeu des rois et le roi des jeux. C’est grâce à ma mère que je sais y jouer, même si je suis débutant. J’ai passé un modeste diplôme d’animateur de premier degré, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’enseigner les échecs. A Aubenas, l’expert en la matière dans le domaine de l’animation étant Monsieur BRUCHON, agréé par l’Education Nationale et très bon pédagogue. Il a enseigné les échecs pendant de très nombreuses années alors que, moi, je ne l’ai jamais fait comme je vous le disais à l’instant. Quelquefois, je lui donnais un coup de main lorsqu’il dirigeait des séances. Par exemple, il m’a permis, et je l’en remercie, d’assister aux cours qu’il donnait aux élèves de CM1-CM2 (cours moyen) de Montpezat où j’ai été aide-éducateur. L'avantage de ce jeu c’est que les règles étant universelles, un Polonais peut jouer contre un Africain même s'ils ne se comprennent pas par la langue. Le jeu d'échecs, lui, leur parle. J'ai eu une période Sudoku : jeu de réflexion et de logique, c'est un grand carré composé de neuf petits carrés où l'on doit placer les chiffres de 1 à 9. Mais chacun d'entre eux ne doit apparaître qu'une seule fois sur chaque ligne, chaque colonne et à l'intérieur de chaque petit carré. Ce jeu a un peu révolutionné le monde, en 2005, je crois, tout le monde y jouait. Il suffit pour cela de savoir compter de 1 jusqu'à 9 et d'avoir le sens de l'observation et de la déduction.

J'y ai joué avec mon frère Olivier au magasin ainsi qu'avec Jérôme et Nelly, on faisait des concours de vitesse ! Ma mère en fait régulièrement pour se détendre, elle se débrouille bien. Moi, je ne me débrouille pas trop mal... Le jeu de tarot fait partie de mes distractions, c'est mon père qui m'a appris quand j'étais adolescent lorsqu'on partait en camping durant l’été. Je m'y adonne régulièrement les lundis soir au club d’Aubenas et remercie tous les membres du club de m'avoir bien accueilli. J'y joue aussi en famille, certains soirs, avec mon père et mon frère Olivier qui vit, comme moi, chez nos parents. Mais je compte bien ne plus y rester très longtemps puisque je serai avec Maëlle.

J’aborderai le Scrabble (que j'adore) lorsque j’en serai à la lettre S.

 

K COMME « KEBAB » : J’aime manger de cette viande coupée en morceaux (elle tourne autour d'une broche et, après, on la découpe en morceaux). Il m'arrive d'en manger avec mon copain Sébastien. On se sert « Au petit souk » à Aubenas. Et quand je participe à la phase 2 du championnat de France de Scrabble à Pierrelatte dans la Drôme provençale, je me dirige toujours vers le restaurant où l'on prépare des kebabs. Et là, je prends carrément une assiette avec des frites. J'essaie de freiner sur le Coca-Cola car je prends du ventre. Je bois de l'eau (il n'y a rien de meilleur).

 

K COMME KUBRICK : Stanley KUBRICK, très grand réalisateur à qui l’on doit quelques perles comme « LE BAISER DU TUEUR » ou encore « SHINING » qui est considéré comme un classique du film d’épouvante.

 

K COMME KUROSAWA : Akira de son prénom car d’autres KUROSAWA sont également réalisateurs. Mais Akira est sans doute le plus connu. Citons quelques-uns de ses films qui sont admirables de par leur profondeur : « LES 7 SAMOURAÏS », « RASHOMON », « L’ANGE IVRE », « L’IDIOT »….

L COMME « LA NUIT DU CHASSEUR » : Peut-être le plus grand rôle de Robert Mitchum. Film inclassable à voir absolument !

 

L COMME «  LA NUIT NOUS APPARTIENT » : Un de mes films préférés de l’année 2007, je crois. Malheureusement, il n'a jamais obtenu un prix au Festival de Cannes. C'est scandaleux, c’est à se demander si, à Cannes, le jury voit bien tous les films ! Le réalisateur, James Gray, achevant ainsi une trilogie sur la mafia (ou maffia, c'est au choix) commencée par « Little Odessa » et suivie de « The Yards » (deux très bons films également).

LA NUIT NOUS APPARTIENT, comme cette fameuse nuit du 25 août 2008 où Maëlle et moi avons communiqué par esprit ! Quand les grands esprits se rencontrent...

 

L COMME « LES PROMESSES DE L’OMBRE » : Excellent film noir de David Cronenberg qui avait réalisé précédemment le très bon « History of violence ». Un grand cru une nouvelle fois que mon copain Sébastien adore. Ce film pourrait faire référence à la promesse de Maëlle qui reste tapie dans l’ombre, promesse de m’appartenir comme dans sa chanson : « Moi je suis tout à toi ».

 

L COMME « LA VIE DES AUTRES » : Film allemand (un peu le renouveau du cinéma allemand avec « QUATRE MINUTES », « LES FAUSSAIRES », « PING-PONG ») qui rencontra un succès très largement mérité. C'est aussi un de mes films préférés de l'année 2006, un film qui mêle habilement intrigue historique, suspense et politique.

 

L COMME « L’ULTIME RAZZIA » : Du génial Stanley Kubrick avec Sterling Hayden que l'on retrouve dans « Johnny Guitar(E) ». Ce film policier (ou de gangsters) est superbe (film noir d'après Patrick Brion, auteur de nombreux ouvrages sur le cinéma).

 

L COMME « LA MAISON DES ETRANGERS » : Film du grand Joseph L. Mankiewicz. La maison de mes parents est un peu ouverte à tout un chacun qui peut venir y manger ou y dormir… comme le dit un ami de mes parents : « La maison des GUIGUET, c'est celle du Bon Dieu ! »

 

M COMME « MICHAEL JACKSON » : Le plus grand artiste de tous les temps : il n'a pas d’équivalent ! Il a révolutionné le monde entier de par sa musique. Compositeur, chanteur, danseur, il était impressionnant de vitalité sur scène ! La plus grande star est décédée en 2009 et jamais on a vu pareille cérémonie ! Il composait des chansons de toutes sortes, pour tous les goûts, avec des titres comme « Heal the World » où il encourageait les gens à faire attention les uns aux autres et prônait un monde meilleur auquel il souhaitait la paix. J'ai un peu la même mission que lui : rendre le monde meilleur pour tous, surtout pour les plus démunis et faire en sorte que nos enfants et nous puissions vivre à l’avenir dans un monde moins cruel, plus juste, plus tolérant.

J'ai eu la chance de voir Michael Jackson trois fois en concert. La première fois, c'était à Montpellier le 14 août 1988. La deuxième fois (et non la seconde fois, car certains grammairiens font un léger distinguo que je tiens à faire, moi aussi). En effet, « deuxième » se termine par le suffixe « ième » qui évoque une suite. Or, je l’ai vu trois fois : c’est la raison pour laquelle j’ai employé « deuxième ». C’était à Toulouse au Stadium, le 16 septembre 1992. Excusez-moi, monsieur Lamothe, si je n'ai pas assisté, ce jour-là, à votre cours mais Michael Jackson en concert ça ne se refuse pas ! Là aussi, le spectacle, le show fut grandiose ! La troisième fois, c'était à Lyon, mais là, je ne suis plus sûr de la date, alors je préfère ne rien dire… Michael Jackson était un grand enfant. Il n'avait pas eu de jeunesse, d'adolescence, il était déjà un chanteur à 10 ans ! Comme moi, il aimait beaucoup se retrouver au milieu des enfants. Et se consacrer, comme moi aussi, d'abord aux autres. C’est ce que me disait Samira : « Vincent, vis pour toi », tellement elle voyait que je m'occupais plus des autres que de moi-même. On a dit que Michael Jackson avait un grand cœur. Ma générosité excessive (peut-être ?), on me le dit souvent, s’apparente à la sienne. Mais c’est dans ma nature. Un dernier mot sur lui : aujourd’hui encore, après sa disparition, sa musique continue d’envahir le monde entier et il restera à jamais comme le plus grand artiste de tous les temps…

 

M COMME « MOZAYER FRANCK » : Pour Maëlle, il faudra encore un peu patienter ! Franck est, avec Sébastien et Mustapha, un de mes meilleurs copains d'enfance. On n'a jamais été dans la même classe parce qu'on n’était pas dans le même collège, mais on a grandi ensemble (ses parents sont de bons amis des miens depuis de longues années). Je ne l'ai pas revu depuis plusieurs années, on s'est perdu de vue, il a fait sa vie de son côté. Mais j'ai envie de te dire, Franck, de revenir à Aubenas et surtout de reprendre contact avec ta famille car la famille c'est sacré. On ne doit pas l'oublier, la dénigrer. Alors, si tu veux me faire plaisir, reviens, renoue avec elle et restons bons amis. J'espère que tu seras là pour mon mariage avec Maëlle, je compte sur toi !

 

Maintenant, M « COMME MAELLE » : Evidemment, forcément, depuis que je vous en parle ! Maëlle, elle a bouleversé mon cœur. Elle est celle que j'attendais depuis mon adolescence ! Maëlle et ses 14 commandements (j'aime beaucoup son 10ème, si ma mémoire est bonne, mais ça c'est entre Maëlle et moi). Juste une petite chose, ma douce : prévois une tonne de yaourts ! Maëlle mon Ange d'Amour et mon Amour d'Ange ! J'ai envie de dire que ces commandements, je les ai en moi, tellement ils sont l'Amour ! A-t-on jamais vu un homme plus amoureux d'une femme que moi de Maëlle dans toute la littérature quelle qu'elle soit ? Malheureusement, la lecture n'est pas mon fort. Même si je connais le nom de grands écrivains, je ne les ai jamais lus ! Et je le regrette car notre patrimoine littéraire est d'une richesse inouïe ! Mon amour pour Maëlle n'a pas de limite(s) et le plus incroyable, c'est que je ne l'ai pas encore vue ! Elle est celle avec qui j’ai envie de tout partager et de passer le restant de ma vie ! Et ce sera le MARIAGE DU SIECLE, « un mariage de rêve » comme le titre d’une comédie « so british ». Vous pouvez venir louer le DVD au magasin.

Vous vous rendez compte ! Deux personnes qui s'aiment à la folie sans s'être jamais vues auparavant ! Ça paraît impossible, mais avec Maëlle et Vincent, rien n'est impossible ! Maëlle, tu me disais que tu avais envie de devenir ma femme, eh bien, ça tombe à point nommé car j'ai envie de devenir ton mari !

Maëlle et moi allons redonner un sens fort au mariage. A partir du moment où un couple (un homme, une femme) sera déclaré uni par le mariage, ce sera pour la vie. Seule la mort pourra les séparer et il faudra que les deux conjoints adhèrent aux 14 commandements de Maëlle. Avant que je ne « connaisse » Maëlle, je ne me voyais pas marié. Maëlle que j’aime depuis l’été 2007, mon cœur l’attendait depuis mon adolescence comme je viens de vous le dire. Cela va me donner des ailes et je ferai tout pour son bonheur. J’ai envie de me marier avec elle plutôt deux fois qu’une ! Jamais je ne l’aurais envisagé auparavant avec mon ex-compagne, car cela aurait été : mariage à 14h, divorce à 15h.

Maëlle, ma douce, si nous concevons un enfant, je te propose de l'appeler « Amour », tu n'es pas sans savoir que ce mot peut être masculin ou féminin...

Merci, Maëlle, d’avoir composé de très belles chansons d'amour pour ton Vincent. « Les chansons d'amour » (titre d'un film de Christophe Honoré qu’il a dédié à mon feu oncle, Jean Claude, qui était cinéaste), je les ai en moi. Je les lis et relie entre elles chaque jour un peu plus que la veille afin de m'imprégner de ton cœur, de ton corps, de ton âme, de ton esprit ou pour mieux en comprendre la profondeur des paroles... Je parle de celle qui commence par « Ô Maëlle, petit amour à moi... » Tu es la cause de tout mon émoi... En attendant de découvrir l'autre version ou encore celle qui termine par « avec toi allier nos deux cœurs pour faire nos lois et tous les câlins du monde… »

Tes chansons sont divines comme le sont tes baisers…Je bois chacun de tes mots comme je buvais chacune de tes paroles lorsque j’avais le plaisir d’entendre ta voix si pénétrante.

Quelle douceur tu es ! Quelle richesse d’esprit ! Tu es également d’une délicatesse infinie, quelle chance j’ai de t’avoir alors que ton cœur aurait pu choisir un homme cultivé, riche, je ne sais quoi d’autre encore. Mais moi, Vincent GUIGUET d’Aubenas, suis honoré de t’appartenir…

Maëlle, tu veux que je fasse la plus belle déclaration d’amour qu’un homme ait jamais faite à une femme ? Déjà dans « JOHNNY GUITAR » ce n’est pas mal comme déclaration entre JOHNNY et VIENNA, mais là, j’essaie de faire mieux. Tu es la plus grande femme qui soit et pour toujours ! Tu es la plus belle de toutes les femmes que la Terre ait jamais portée ! Et c’est un honneur pour moi de te demander ta main ! Et je serai l’homme le plus heureux de la Terre lorsque je serai avec toi et Florent. Eh bien, Maëlle, j’essaie, tant bien que mal. Mais tu sais que je ne suis pas écrivain, que je ne t’arrive pas à la cheville pour écrire ou parler (j’en ai entendu des jeunes filles ou femmes tout au long de ma vie, mais tu es la numéro un et de loin !). Tu sais bien que je ne sais pas faire grand-chose. Je ne sais rien faire de mes mains, si ce n’est tourner des lettres au jeu de Scrabble. Et encore ! Je suis capable de rater le mot « libido » alors que je te désire Maëlle plus que tout ! On pourrait me proposer un million de dollars pour passer une nuit avec une autre femme que Maëlle, je refuserais catégoriquement. Cela me fait penser au film « Proposition indécente » où Robert Redford propose cette somme d’argent à Demi Moore…

Maëlle, je t’aime ! Il n’y a que deux personnes à qui je dis « Je T’Aime » : mon adorable trésor d’enfant et ma future femme, Maëlle !

Maëlle me disait : « Je t’aime plus que de la Terre à la Lune, de la Lune à la Terre en passant par les étoiles aller et retour pour que ça fasse plus, plus, plus » et moi de rajouter : « Je t’aime de l’infini à l’infini en passant par l’infini de l’infini ! Et même dans l’au-delà, je t’aimerai encore… ». Cela me fait penser que Monsieur Clint EASTWOOD vient de sortir un film : « AU-DELA » c’est à croire que certains titres de film correspondent à Maëlle et Vincent (je rappelle que j’ai failli basculer dans l’au-delà, la fameuse nuit du 25 août 2008). Je passe donc par cet écrit pour te demander en mariage, mon amour.

Je ne vous ai pas encore dit que Maëlle a un humour décapant, renversant, elle pourrait rivaliser avec n’importe quel comique tellement son humour est à tomber par terre ! Un humour de circonstance et sa façon de parler, très élégante, ne font qu’accroître le plaisir de l’écouter…

 

M COMME « MAROC » : J’ai envie de donner le bonjour à tout le Maroc. J’ai de nombreux amis d’origine marocaine.

Au Scrabble, lorsque l’arbitre pioche un M, il annonce MAROC M et tous les joueurs prennent cette lettre.

 

N COMME « NICOLAS » : l’un de mes deux frères, le cadet qui est aujourd'hui bûcheron en Lozère. Ayant fait des études d'histoire et réussi tous ses examens, il aurait pu entrer dans l'enseignement. Mais il a toujours aimé le contact avec la nature, je crois que ce qu'il fait aujourd'hui lui plaît bien. Ce métier, c’est lui qui l’a choisi, l’essentiel étant qu’il s’y sente bien. Dans la propriété de mes parents, il a installé un circuit à travers les arbres qui devrait te convenir, Maëlle, toi qui aimes la nature et les sensations fortes et qui est sportive ; là tu vas être servie ! Il y en a aussi pour les petits.

Nicolas, je te remercie de m’avoir fait découvrir Bob MARLEY (grande légende du reggae : musique jamaïcaine) et de m'avoir parlé de Nelson MANDELA (quel grand monsieur !). Te souviens-tu des nombreuses heures passées sur les courts de tennis de Vals ou d’Aubenas où papa nous emmenait ? Quels bons moments lorsque tu montais au filet et que je t’entraînais à faire des smashes alors que moi j’étais plutôt joueur de fond de court. Et ma patience à construire un point en a dérouté plus d’un lors des tournois auxquels je participais… Tandis que Nicolas était beaucoup plus explosif : il fallait faire le point rapidement. En parlant de tennis, cela me fait penser que j’ai essayé d’apprendre ce sport à des enfants à Aubenas, même si je n’avais pas de diplôme, je donnais quelques conseils aux enfants. J’intervenais en tant que bénévole, bien sûr.

 

N COMME « NOS MEILLEURES ANNEES » : très bonne saga italienne du début des années 2000 que je vous recommande vivement ! C’est vraiment du très bon cinéma ! Vous pouvez venir la (re)découvrir au magasin de DVD.

 

O COMME « OLIVIER » : mon frère aîné, que je remercie de me remplacer au travail pour que je puisse profiter de mon petit Florent ou, certains dimanches, participer à des tournois de Scrabble, ce qui est ma première passion.

Olivier, je te remercie de m’avoir fait découvrir aussi la musique funk et Michael JACKSON qui est le « King of pop », comme le disait Elizabeth Taylor qui vient de nous quitter. La musique funky est, pour moi, la meilleure musique pour danser, pour s’exprimer, Maëlle, tu pourras découvrir la collection de mon frère. Tu vas te régaler ! Je te ferai écouter mes chansons préférées comme « Hypnotized by your love » qui s’applique tout à fait à moi car je suis hypnotisé par ton Amour et par ta beauté !

J’espère, Olivier, qu’un jour on pourra organiser à nouveau une grande soirée funk et permettre à de nombreux fans de venir s’exprimer sur cette musique qui électrise le corps comme « Bright light » de Tina. Une soirée où nos collègues magrébins seront les bienvenus. Faire une soirée pour eux car ils subissent une injustice lorsqu’ils se voient refuser l’entrée en discothèque sous prétexte qu’ils ont la peau mate ! Une fois, j’ai vécu cette injustice avec des copains : on leur a dit : « Ca suffit, il y en a assez à l’intérieur ». Comme s’il y avait des quotas à ne pas dépasser !! Mon frère Olivier est le roi de la funk. J’ai mis funk au féminin car les connaisseurs de cette musique en parlent au féminin, (ça fait plus « in »), bien que, dans le dictionnaire il soit au masculin (le mot « funk » est un nom invariable d’après le petit Larousse illustré 2001 que j’ai sous les yeux alors que le dictionnaire du Scrabble édité par le même Larousse le donne variable !) Encore un exemple de contradiction, c’est pour cela que je voulais attirer votre attention comme tout à l’heure, sur le fait qu’il devrait y avoir une collaboration entre ceux qui élaborent le dictionnaire Larousse et ceux qui mettent sur pied le dictionnaire du Scrabble. Pour éviter justement ce genre de contradiction !

Olivier a réussi tardivement à « convertir » Nicolas à la funk, alors que moi j’aime cette musique depuis mon adolescence (un peu en même temps que Michael JACKSON !)

 

P COMME « PARENTS » : Je les remercie pour l’éducation qu’ils m’ont donnée et toutes les valeurs transmises ou acquises avec le temps. Je ne les ai pas cités tout à l’heure comme professeurs que j’ai eus au collège ou au lycée. J’ai eu ma mère en mathématiques et mon père en physique (classe de seconde précisément). Ca ne s’est pas trop mal passé, mais ce n’était ni évident pour moi en tant que fils de les avoir, ni pour eux…

Merci à mes parents de m’avoir fait découvrir plusieurs régions de France (la Bretagne, notamment !) J’ai bien l’intention, Maëlle, d’y retourner avec toi pour voir ta famille…

Je les remercie de m’héberger, depuis plusieurs années, avec mon fils (quand j’ai
celui-ci avec moi) et de s’en occuper quand je suis au travail ou lorsque je vais faire un tournoi de Scrabble le dimanche.

 

P COMME « PAELLA » : Maëlle et moi devons en manger une lors de notre rencontre. C’est un plat que j’adore, même si j’ai du mal à décortiquer les gambas.

 

P COMME « POULET AU BOURSIN » : Un mets délicieux dont Maëlle a le secret : j’ai hâte d’y goûter, puis de le déguster … Maelle sait concocter des tas de plats, elle sait tout faire et c’est un véritable cordon bleu ! Moi je ne sais pas du tout cuisiner et c’est bien dommage, j’espère apprendre avec ma douce !

 

P COMME « PATIENCE » : Je pense que je suis une personne patiente. C’est dans ma nature. Je crois que Maëlle pourrait vous le confirmer. En effet, tandis qu’elle accumulait les ennuis de santé, moi, de mon côté j’attendais patiemment qu’elle se rétablisse et faisais en sorte d’être présent lorsque ma douce me disait : « Je passerai me connecter à telle heure » (je rappelle que Maëlle et moi passions par un numéro spécial surtaxé pour communiquer). Aujourd’hui, c’est Maëlle qui fait preuve de patience, je la fais attendre à cause de cet ouvrage qui me donne du mal. Mais c’est le prix à payer pour être avec Maëlle.

 

P COMME « PIQÛRE » : Je crois que c’est le seul mot où il y a la séquence « qu + consonne ! » Je crains les piqûres depuis mon enfance et notamment celles que l’on m’a administrées aux gros orteils à cause d’un ongle incarné. J’aurais préféré un massage thaïlandais de Maëlle, ça n’aurait pas eu le même effet ! Plusieurs piqûres ont été nécessaires pour me soigner les deux orteils ! Mais je ne vais pas me plaindre car Maëlle et son petit damoiseau Thomas ont dû endurer des piqûres avec des aiguilles de 15 cm ! Et ça, à plusieurs reprises alors que mon cas, en face de cela, n’était que bénin. Il leur a fallu beaucoup de courage pour supporter la douleur engendrée par une telle aiguille.

 

Q COMME « QIBLA ET QASIDA » : Mots d’origine arabe, je crois. Parmi les rares mots où il n’y a pas de « u » après la lettre « q ». Le premier voulant dire : « Direction de la Mecque », l’autre signifiant « un poème arabe. »

 

Q COMME « QUAND LA VILLE DORT » : Du grand John HUSTON. Un film noir de haute volée (avec peut être le premier rôle d’une certaine Marilyn MONROE) que j’aime beaucoup avec un certain « Sterling HAYDEN », Monsieur Johnny GUITAR(E).

 

Q COMME « QUARTIER DES OLIVIERS » : Où j’ai grandi. J’ai d’abord fréquenté l’école de Combegayre (CM1-CM2). J’ai tout de suite côtoyé des enfants d’origine maghrébine. Tout au long de ma scolarité, j’ai rôdé dans ce quartier où j’avais de nombreux camarades que j’avais rencontrés au collège de Jastres dont l’internat pour les garçons y était implanté. J’y étais tout le temps. C’est dans ce quartier que je croisais parfois Samira d’une douceur raffinée et qui était la plus polie et la plus jolies des filles. J’en suis tombé amoureux et j’ai fait une sorte de dépression, l’été 1996, par rapport à elle. Je croyais que j’allais me fiancer à elle ! Je la remercie de m’avoir dit « Vincent, vis pour toi », tellement je consacrais du temps aux autres avant de m’occuper de moi-même ! C’est dans ce même quartier que je ne pouvais résister aux gâteaux arabes tels les Makrouds et aux fameux thés à la menthe ! Sans oublier de bonnes soupes (hariras) accompagnées de pain arabe, je me régalais !

Dans ces quartiers, émergent souvent des talents de toutes sortes, comme un groupe de café-théâtre composé d’Amine, Rachid et Badrodine. Par la suite, ce dernier arrêta, je ne sais pour quelle raison. Mais, même à deux, ce tandem faisait rire tout le monde : je me rappelle les avoir vus au théâtre de Vals-les-Bains où la salle riait aux éclats. Ces jeunes hommes ont atteint une certaine notoriété (ou plutôt une notoriété certaine) de par la qualité de leur spectacle ! A plusieurs reprises, ils ont rencontré (entre autres) Guy BEDOS… Dans ce quartier, j’ai été animateur sportif la journée, même si certains jeunes étaient meilleurs que moi (au basket, par exemple). Et le soir après mes heures de travail, je venais à nouveau dans ce quartier pour leur permettre de découvrir le Scrabble en duplicate. Jeu que j’essayais de leur apprendre pour leur faire passer un bon moment, me semble-t-il. Ils étaient contents et le jeu canalisait leur énergie. Des jeunes de tous les âges prenaient part à cette activité.

Toujours dans ce quartier habitait un de mes meilleurs copains, Mustapha, qui venait du Maroc pour passer le BTS comptabilité-gestion que proposait le lycée Marcel GIMOND. Comme Mustapha avait trouvé un logement, j’y étais encore plus souvent. J’avais d’autres bons copains de classe qui étaient logés dans ce quartier et avec lesquels on organisait des soirées le jeudi. Mais celles-ci me posaient problème : les copains faisaient du bruit dans l'immeuble après 22 heures. Au cours d’apéritifs, il leur arrivait d’être paf(s) et, moi étant abstème, je me sentais un peu seul parmi eux. C'était délicat pour moi car j'avais des connaissances maghrébines qui vivaient dans l’immeuble où se déroulaient ces soirées. J'essayais donc de leur dire de faire moins de bruit pour ne plus déranger les voisins. Je préférais la seconde partie de soirée : aller danser en discothèque et m'exprimer sur la funk ou sur Michael Jackson !

En 2011, quelques immeubles ont été rasés. Je le précise aux copains qui, peut-être, parcourront cet ouvrage, en leur donnant à nouveau le bonjour.

 

R COMME « REMERCIEMENTS » : Je remercie Madame C. de la Société Générale à AUBENAS de m'avoir octroyé un prêt pour payer ma note de téléphone qui était astronomique (je ne dirai pas le montant car je n'aime pas parler argent). Sans elle, je n'aurais pas pu continuer à communiquer avec ma douce Maëlle par téléphone. Elle qui voulait m'aider à payer mes factures, c’était hors de question.

Je remercie Charlène (du site de rencontres) d'avoir transmis un message à Maëlle, sûrement un message en bien, me concernant. Emma également qui a eu le courage de parler à ma mère lorsque celle-ci restait dubitative quant à ma fameuse Maëlle !

 

R COMME « REGRETS » : titre d’un film de Cédric Kahn. D'être allé au cinéma en octobre 2007 voir le film « L'assassinat de Jessie James par le lâche Robert FORD » qui est plus une biographie de Jessie James qu'un western. Regrets, car j'ai fait attendre Maëlle toute la soirée au téléphone, oui toute la soirée, durant toute la durée du film qui, en plus, est long (plus de 2 heures et demie !).

 

R COMME « ROMANTIQUE » : Je pense être un jeune homme romantique et j'aime bien aussi la Rome antique. Avec Maëlle, je pense passer du temps en amoureux. Elle est pleine de douceur comme moi. Nous nous ferons un bon repas avec lumière tamisée, bougies, musique classique, par exemple. Et quel bonheur de se retrouver dans ses bras si accueillants, si chaleureux.

 

R COMME « RAÏ » : Genre musical algérien chanté que j'aime beaucoup.

 

R COMME « ROMANZO CRIMINALE » : très bon film que j'ai vu avec grand plaisir au cinéma à AUBENAS, il y a quelques années, avec mon ex-beau-père que j’invitais.

 

R COMME « ROBERT REDFORD » : Grand acteur que j’aime beaucoup et que l’on peut voir dans toutes sortes de rôles. Avez-vous vu le très bon film « La poursuite impitoyable » avec cet autre géant du cinéma qu’était Marlon Brando ? Je me rappelle avoir découvert ce film au cinéma « Le Navire » à Aubenas au début des années 1980, où il y avait une nuit spéciale Robert REDFORD avec trois films (« Butch CASSIDY et le KID » avec Paul NEWMAN notamment, « Willy Boy » et enfin « La Poursuite impitoyable » d’Arthur Penn).

Robert REDFORD derrière la caméra, ce n’est pas mal non plus avec « MILAGRO », « ET AU MILIEU COULE UNE RIVIERE », « L’HOMME QUI MURMURAIT A L’OREILLE DES CHEVAUX », « DES GENS COMME LES AUTRES », qui reçut l’Oscar du meilleur film en 1980, je crois. J’ai moins aimé un de ses derniers films « LIONS ET AGNEAUX ».

 

S COMME « SEULS LES ANGES ONT DES AILES » : Magnifique film du grand Howard Hawks. Maëlle, c’est un ange d’Amour et un Amour d’Ange comme je l’écrivais à la lettre A. Et dans Maëlle, il y a bien deux L…

 

S COMME « SPARTACUS » : Du grand Stanley KUBRICK avec un acteur que j’aime beaucoup, Kirk DOUGLAS. Ce film historique que certains appellent « péplum » est d’une grande qualité, même si certains lui préfèrent « GLADIATOR » de Ridley SCOTT. A noter qu’il existe une version italienne antérieure à cette version américaine car il faut le dire le « péplum » à l’origine, est italien et que le maître en la matière c’était « Vittorio COTTAFAVI ». Il n’y a qu’à voir « LES LEGIONS DE CLEOPATRE » (par exemple), un film que je possède en cassette et que je vous prêterai volontiers. Encore faut-il posséder un magnétoscope, un appareil qui prit un essor considérable dans les années 1980, mais qui est remplacé, depuis plusieurs années, par le lecteur de DVD qui, à son tour, sera supplanté par le lecteur BLU-RAY (nouvelle technologie, on n’arrête pas le progrès !), lequel sera bientôt à son tour considéré comme dépassé…

 

S COMME « SERVICE MILITAIRE » : Je l’ai effectué à CHAUMONT dans la Haute-Marne (52) où le premier mois (décembre 1993) fut particulièrement difficile : durant mes classes, n’étant pas très débrouillard de nature, j’ai eu du mal. Je ne savais pas, par exemple, comment monter ou démonter le FAMAS (fusil d’assaut manufacturé à SAINT-ETIENNE). Après les classes, j’ai eu la chance d’être affecté au bureau des permis de conduire. J’étais sous la responsabilité du chef CHETTOUH (un Algérien qui avait fait beaucoup de sauts en parachute !), lui-même étant sous l’autorité de l’adjudant VERSLYPE. Ça c’est plutôt bien passé. Les permissions auxquelles j’avais droit, je les avais précieusement cumulées pour pouvoir profiter de la Coupe du Monde de football (en juin-juillet 1994). Sinon, celles du week-end étaient courtes. Je partais souvent de CHAUMONT par le train le vendredi en fin d’après-midi et j’arrivais à Montélimar (Drôme) dans la nuit. Ma mère venait m’y chercher et elle me ramenait la nuit du dimanche à Valence (Drôme) où je reprenais le train vers minuit pour arriver à CHAUMONT au petit matin. Des camions militaires nous emmenaient à la caserne et il fallait être présent pour 8h ou 8h30 pour l’appel. Je ne vous ai pas parlé du froid qui règne dans cette région (le plateau de Langres), l’une des plus froides de France ! Et l’été, c’est la canicule !

 

S COMME « SITE DE RENCONTRES » : Je passais par un numéro spécial surtaxé, trouvé dans un journal local que j’avais sous la main. Mais ça, vous le savez déjà. Une fois composé, on vous attribuait un numéro à 6 chiffres (boîte vocale), puis vous en choisissiez un à 4 chiffres (mot de passe). Ensuite, vous étiez en ligne sur le site avec d’autres personnes qui, comme vous, avaient fait la même démarche. Vous pouviez ainsi converser avec un léger décalage dans la transmission et la réception des messages et la possibilité de réécouter le message reçu ou envoyé…C’est presque du tac au tac que l’on pouvait communiquer. Maëlle fut la première personne sur laquelle je suis tombé (sans me faire mal, je vous rassure !). C’est elle, l’élue de mon cœur, que j’attendais depuis 25 ans !

Je pense être un gentil garçon, mais je ne sais pas faire grand-chose. C’est ce que j’ai dit à Maëlle en premier en juillet 2007. Si aujourd’hui j’essaie d’écrire, c’est pour me prouver que je suis capable de faire quelque chose. Pour conquérir Maëlle, ma douce, il me faut passer par l’écriture. Et celle-ci se manifestera à nouveau par théurgie, affirmant que je suis bel et bien habité par la foi !

 

S COMME « SCRABBLE, forcément » : Mon jeu préféré, ma première passion. Je parlerai de Scrabble en tant que joueur, en tant qu’animateur et des perspectives que j’entrevois pour celui-ci. Certains auront peut-être remarqué que j’avais un nom prédestiné au Scrabble, en effet, mon prénom, mon nom, la ville dans laquelle j’habite et le département où j’habite comptent 7 lettres. Par ailleurs, le numéro de ce département est 07.

J’ai découvert ce jeu lorsque j’étais adolescent : je regardais mon père y jouer en partie libre, c'est-à-dire à deux ou plusieurs sur une même grille avec tirage de lettres aléatoire. Ce qui laisse une grande part à la chance, mais il ne faut pas oublier le côté stratégique. Alors qu’en duplicate, tout le monde est sur un pied d’égalité (il faut un jeu par joueur). Les joueurs disposent donc des mêmes lettres et du même temps de réflexion, ce qui est un système très juste. Ce petit préambule sur le Scrabble, je sais que je l’ai déjà écrit : mais ce n’est pas grave. C’est une chose très importante : ce système de jeu a été inventé par un Belge en 1972 (année de ma naissance). Je l’ai découvert grâce à Dominique T. qui, lors d’un été à Vals, faisait la promotion de ce jeu qui m’a tout de suite accroché. Mon premier tournoi remonte au 21 novembre 1993 à Montpellier où je terminais dans les derniers. Je venais juste de prendre une licence et commençais à m’entraîner à l’aide d’une revue, Scrabblerama (à laquelle chaque licencié peut s’abonner) où sont retranscrites des parties déjà jouées en tournoi et qu’on peut refaire pas à pas.

Pendant mon service militaire, je m’entraînais presque tous les soirs et enchaînais les parties les unes après les autres pour apprendre du vocabulaire. N’étant pas très cultivé, je me disais qu’avec le Scrabble j’apprendrais des mots de toutes origines. Donc que je m’enrichirais l’esprit avec du vocabulaire en essayant d’apprendre la définition des mots. Ce jeu repose sur la francophonie. Il faut donc connaître non seulement les mots d’origine française, mais aussi ceux d’origine maghrébine, helvétique, belge, canadienne, africaine, etc…

Chaque année a lieu le simultané mondial (en janvier) : tous les joueurs francophones disputent les mêmes parties jouées un samedi après-midi. Il y a un classement français et international. Aujourd’hui en 2011, je ne suis pas très bien classé : j’occupe à peu près la millième place française sur dix mille licenciés environ. J’ai participé à la finale du championnat de France 1998 à Beaune qui vit la victoire d’Antonin Michel. Il ne perdit qu’un seul point sur cinq parties jouées, se refusant le mot « banne » je crois. Entre-temps, j’avais participé à l’open des championnats du monde francophone à Aix-les-bains en 1996 (le vrai tournoi était réservé à l’élite : environ 30 ou 40 des meilleurs joueurs français y concouraient). Dans cet open, on trouvait aussi un grand nombre de très bons joueurs.

Le championnat du monde est organisé chaque année pendant l’été dans un pays francophone. Moi, je concourais uniquement lorsqu’il se déroulait en France (comme en 2000 à Paris), mais je jouais mal. Egalement en 2001 à la Rochelle (c’est au Liban qu’il aurait dû avoir lieu, mais comme le « climat » y était instable et peu propice, la Fédération Internationale fit le choix de la France). Là, je ne me suis pas trop mal débrouillé. Au fil du temps, je parvenais à me classer au niveau national, voire mondial.

En 2006, c’est TOURS qui fut choisie pour accueillir le championnat du monde, mais mon ex-compagne ne voulait pas m’y accompagner. Je me suis fait une raison et je n’y suis pas allé. Par contre, elle m’avait suivi à Paris et à la Rochelle.

En 2010, le championnat du monde a eu lieu à Montpellier, mais je n’y suis pas allé, j’avais perdu le goût de jouer au Scrabble, suite à la sorte de dépression que j’avais faite dans la nuit du 25 août 2008 où j’ai été investi de la foi. Mais surtout, cet ouvrage était devenu une véritable obsession.

En tant que joueur, je garde de très bons souvenirs d’un tournoi en paire à Vichy en 1996 je crois, avec Dominique T. La place d’un mot est signalée par référence alphanumérique (de A à O pour les lettres et de 1 à 15 pour les chiffres). Si le mot est joué horizontalement, on indique d’abord la lettre, puis le chiffre de l’initiale du mot. Par contre, si le mot est joué verticalement, c’est d’abord le chiffre puis la lettre de l’initiale. Sur la grille (un carré de 15x15, soit 225 cases) figurait le mot HO placé en 1L, on y rajouta RACA devant et UT dernière pour obtenir RACAHOUT (aliment composé de farines variées). Comme le mot touchait les deux cases rouges (mot compte triple), il était multiplié par 9 et rapportait 117 points ! C’est ce qu’à trouvé Dominique à la dernière seconde du temps imparti (2mn) et, moi, juste après elle.

J’ai quelques autres bons souvenirs de Pierrelatte (26) et de Bagnols-sur-Cèze ou j’ai terminé dans les dix premiers lors de tournois.

Mon pire souvenir est le championnat de France en semi-rapide (2mn par coup) où je trouvai la solution tout de suite au tirage mais c’était relativement facile : FICHÂTES (passé simple du verbe FICHER) en nonuple (soit multiplié par neuf !) placé en 01 avec une lettre déjà posée sur la grille. Pendant le coup, je ne sais pourquoi j’ai marqué sur mon bulletin (en effet, une fois le mot trouvé, il faut indiquer sur un bulletin votre solution, la place où vous jouez, et le nombre de points que votre mot rapporte) le mot « FACHISTE » qui est mal orthographié (fasciste). Comme un des deux mots est mal orthographié, cela entraîne la nullité du coup, j’ai donc pris un zéro alors que FICHÂTES rapportait 194 points !

Je crois que, dans ces moments-là, il faut essayer de ne plus y penser et de continuer la partie en essayant de rester concentré. Mais c’est vrai que c’est dur à avaler !

Maintenant, le Scrabble en tant qu’animateur. De l’animation j’en ai fait au collège de Jastres avec Monsieur G. que je remercie. J’intervenais bénévolement par plaisir pendant ses cours de français avec des élèves de 6ème où nous utilisions le Scrabble comme support pédagogique pour faire apprendre l’orthographe, la conjugaison notamment.

Du Scrabble j’en ai fait aussi lorsque j’ai été surveillant à Largentière (joli village situé à une vingtaine de kilomètres d’Aubenas) avec des 6ème également.

Des élèves du second cycle ont eu droit à une séance où il me semble que ces élèves aimaient bien (chaque élève disposait d’un jeu de Scrabble), cela canalisait leur énergie. Ces animations je les faisais souvent en dehors de mon temps de travail.

En tant qu’emploi jeune (1998-2003), j’en faisais avec les élèves de CM1-CM2 dans les écoles de Montpezat et Meyras et aussi avec les CP, CE1, CE2. Mais je crois que je n’ai pas fait la bonne pédagogie avec ces élèves et je tiens à m’en excuser auprès d’eux. Là où je pense avoir été à la hauteur, c’est avec Monsieur MICHEL à l’école de Combegayre où j’avais été élève. Je lui proposais cette activité qu’il trouvait intéressante pour ses élèves de CM1-CM2. Et je crois que ses élèves ont bien aimé.

J’ai utilisé le scrabble comme support pédagogique à l’école privée de Vals-les-Bains avec les élèves du primaire, je remercie les professeurs des écoles de m’avoir permis de diriger cette activité que je faisais en tant que bénévole.

J’ai pendant plusieurs étés fait de l’animation dans des villages de vacances (en partenariat avec la Fédération Française de Scrabble), où j’étais logé et nourri et, en échange, j’essayais d’apprendre ou de perfectionner les personnes qui voulaient faire du Scrabble. J’aimais beaucoup apprendre aux néophytes, par exemple, ce magnifique jeu très riche pour l’esprit. Par ailleurs, cela me permettait de prendre quelques jours de vacances et de bien profiter des activités également lorsque j’avais du temps libre. Je me mettais au service des personnes quant à l’horaire qui leur convenait le mieux, j’étais à leur entière disposition. Il m’arrivait aussi de « dépanner » en jouant au tarot.

J’ai trouvé un emploi d’animateur à temps partiel auprès de personnes du 3ème âge à la résidence St-Antoine où j’ai été très bien accueilli, en particulier par Mme P. : cela me permet de faire quelque chose que j’aime beaucoup (c’est un dérivatif à mon travail au magasin) tout en gagnant un peu d’argent. Mais plus que l’argent, c’est le plaisir d’apprendre et de perfectionner qui compte. Certes, il en faut pour vivre, mais, pour moi, l’argent n’est pas une valeur. En parlant d’argent je tiens à préciser que je ne veux rien percevoir de la vente de mon écrit, pas un centime, l’argent ça ne m’intéresse pas ! J’espère que vous comprenez ce que j’essaie de faire passer.

Maintenant, les perspectives que j’entrevois pour le Scrabble. J’aimerais revenir sur mon projet « Scrabble en milieu scolaire ». En effet, je vois bien ce jeu s’imposer en milieu scolaire.

Avec le Scrabble, l’enfant apprend l’orthographe en jouant, s’enrichit avec du vocabulaire et développe son sens de l’observation. Le Scrabble est également un entraînement à exercer ses facultés combinatoires, c’est-à-dire son aptitude à restructurer le désordre d’éléments mélangés. C’est aussi le développement de la mémoire visuelle, l’exercice du calcul mental rapide et l’effort de concertation imposé par un temps limité de recherche.

Le Scrabble en duplicate peut révolutionner le mode d’apprentissage de l’orthographe à l’école. Chaque enfant à partir du cours préparatoire se verrait doté d’un jeu de Scrabble qui l’accompagnerait tout au long de sa scolarité. Quant à l’enseignant, il disposerait de revues pédagogiques (qui existent déjà, certains établissements scolaires pratiquant cette activité), servant de support pour faire apprendre l’orthographe. Il faudrait un tableau mural (la grille en plus grand) ainsi que le dictionnaire du Scrabble en vigueur et de petits dictionnaires adaptés aux enfants pour leur permettre de vérifier l’orthographe d’un mot. Il s’agirait d’un investissement humain que l’on ferait ainsi sur le long terme. L’enfant passant de classe en classe avec son jeu, il y aurait donc un suivi et l’on pourrait jalonner le cheminement de l’enfant par des brevets scolaires. Ils valideraient la fin d’un cycle, par exemple à la fin de l’école primaire, puis plus tard en classe de troisième où le Scrabble serait pratiqué en cours de français.

Il pourrait même y avoir une partie jouée par tous les élèves de troisième qui ne serait prise en compte que si l’élève atteignait un certain pourcentage du top (le maximum de points dans une partie). Mais, en aucun cas, ne pénaliserait le joueur (lors d’un examen il y a toujours une part de stress, au Scrabble aussi, mais, on peut apprendre à le gérer).

On pourrait procéder de la même façon pour les élèves de terminale qui auraient une épreuve au baccalauréat. Tous les élèves d’une même section disputeraient la même partie à travers toute la France. Un classement par classe, par lycée et au niveau national se ferait ainsi en toute équité.

Plus tard, les élèves aimant ce jeu pourraient intégrer des clubs qui organisent des parties de Scrabble ou alors créer des clubs scolaires dans les villes qui accueillent grand nombre d’étudiants. On aurait alors un problème de place ; en effet, où faire jouer des milliers de participants ? Les lycées pourraient alors accueillir les participants où jeunes et moins jeunes se côtoieraient autour d’une même passion et notre langue française retrouverait de sa superbe !

Toutes les catégories d’âge peuvent concourir à ces compétitions qui se font aujourd’hui en « multiplex », c’est-à-dire que la même partie est disputée par des centaines de joueurs dans des villes différentes.

La France pourrait devenir un modèle juste et équitable en ce qui concerne l’apprentissage du français par le biais du Scrabble. Le pays pourrait faire une grande fête du Scrabble francophone comme l’était à l’époque la fameuse dictée de Bernard Pivot.

Ainsi, je pense qu’il y a matière à explorer cette piste qui pourrait être un projet de loi voté par le gouvernement pour enrayer le fléau des fautes d’orthographe qui ne cesse de prendre de l’ampleur… L’orthographe est bafouée par l’essor d’internet et des jeux vidéo ou encore des téléphones portables sur lesquels les jeunes abrègent les mots pour gagner du temps. Demandez à Monsieur Hagege ce qu’il pense du Scrabble et vous verrez tout le bien qu’apporte ce jeu à l’esprit, ou encore à Michel Pialat, lexicographe, qu’il m’arrive de rencontrer dans les tournois de Scrabble. Les vertus pédagogiques de ce jeu sont indéniables.

 

 

T COMME « TUNISIE » : Je donne le bonjour à toute la Tunisie. J’ai de nombreux amis d’origine tunisienne que je salue.

Au Scrabble, lorsque l’arbitre tire la lettre T, il annonce Tunisie T et tous les joueurs prennent cette lettre.

 

T COMME « THEURGIE » : Si j’ai choisi ce vocable c’est pour attirer votre attention sur le premier mot de sa définition : « Magie ». Je rappelle que c’est la magie par laquelle on prétend communiquer avec les esprits surnaturels (définition donnée par l’Officiel du Scrabble, édité par LAROUSSE, à la page 724 de la 4ème édition). M comme le M de Maëlle qui veut dire magie. J’en reviens a cette nuit du 25 août 2008 où j’ai communiqué avec Maëlle par les esprits.

 

T COMME « TRAVAIL » : Dans tous les emplois que j’ai pu occuper, j’ai toujours donné le meilleur de moi-même pour satisfaire mes employeurs. Mais aussi, peut-être, pour avoir la satisfaction du travail bien fait. Parfois, je n’ai pas été à la hauteur, notamment à l’école de Montpezat.

Certains étés, pour gagner un peu d’argent (mais surtout pour ne pas rester oisif), je travaillais en tant qu’animateur. En effet, titulaire du B.A.F.A (brevet d’aptitude à la fonction d’animateur) j’encadrais des enfants venus de la banlieue parisienne au Pradet, à côté de Toulon. J’étais embauché par la FOL (Fédération des Œuvres Laïques) de l’Ardèche. J’aimais me retrouver parmi les enfants, même si parfois j’avais du mal à me faire respecter (je n’aime pas crier).

Je ne suis pas manuel pour un sou, je sais à peine changer la roue de ma voiture. Et pourtant, j’ai travaillé par intérim dans l’entreprise CMA à Aubenas où il fallait utiliser ses deux mains pour enrouler des matières plastiques, j’ai oublié le mot qui convient. Un autre petit boulot, consistait à rentrer ou sortir des poules de leur cage dans l’entreprise MAS D’AUGE, à proximité de Villeneuve-de-Berg, village situé à une quinzaine de kilomètres d’Aubenas. Mon frère, Nicolas, y travaillait aussi. A 6h du matin, on attendait les camions venant de Bretagne pour décharger les caisses remplies de poules. Ensuite, on rentrait ces mêmes caisses dans « l’atelier », éclairé par de nombreuses ampoules sur une longueur d’environ 150 m. Il comptait plusieurs rangées où l’on devait soit sortir les poules de leur cage, soit les y faire entrer. Ce travail un peu ingrat, on nous l’avait proposé, alors on acceptait sans broncher. C’est tellement dur d’en trouver un qu’on ne pouvait le refuser quel qu’il soit. Le travail avant tout ! Une fois le travail accompli, mon frère et moi allions aider les collègues qui n’avaient pas fini, puis on mangeait un morceau sur place et on s’y remettait aussi sec, toujours avec le cœur à l’ouvrage.

Depuis 2003, je suis responsable d’un magasin de DVD. Je m’y plais beaucoup. Être en relation avec le public, partager avec lui ma passion, surtout celle du cinéma d’auteur est merveilleux.

La clientèle est sympathique. Les attitudes sont très différentes, les goûts variés.

Il y a ceux qui viennent avec un ou plusieurs titres en tête, ceux qui ont besoin au contraire d’être guidés, conseillés … Il y a ceux qui sont respectueux des délais de location (un jour ou deux pour les films récents par exemple) et d’autres par contre moins attentifs qui oublient de les ramener, s’excusent ou ne s’excusent pas …. Certains toujours joyeux, d’autres plus préoccupés…

Cet ensemble d’individus si différents est très attachant et je m’efforce de m’adapter à eux du mieux que je peux. Ce n’est pas toujours faciles, certes, car la fatigue (7 jours sur 7 sans pratiquement prendre de vacances) est parfois présente mais c’est un vrai plaisir que de pouvoir donner aux autres du plaisir dans ces temps si durs.

Il y a du choix dans les rayons (nous possédons de films des années 1930 à nos jours) et chacun peut trouver selon son goût. Le rayon western par exemple est bien fourni mais il est difficile de les trouver en DVD pour la location. Aussi, pour ceux qui ont déjà pratiquement tout vu dans ce genre, je fais appel à ma collection personnelle.

Dans mon magasin, vous pouvez également acheter des jeux vidéo neufs ou d’occasion mais ce n’est pas la « spécialité de la maison ». Heureusement pour les clients, il y a en ville des magasins spécialisés dans les jeux et je les y oriente s’ils ne trouvent pas ici.

 

U COMME « UNIVERS » : mot de sept lettres pas évident à trouver au Scrabble de par la présence du V au milieu du mot. D’autre part le mot commence par un U, ce n’est pas aussi fréquent que ça. Je pense que l’Univers s’est crée par le Big-Bang je ne pourrai pas en dire plus, je ne suis pas assez cultivé et ne peut formuler d’hypothèses…

 

U COMME « UN PROPHETE » : Excellent film de Jacques Audiard qui nous avait déjà gratifié du très bon : « De battre mon cœur s’est arrêté », film que j’avais fait découvrir à mon ex-belle-famille cinéphile.

 

V COMME « VOLONTE » : Avec de la volonté, on y arrive toujours, quand on veut on peut. Je suis capable de faire certaines choses comme d’écrire pour parvenir à conquérir Maëlle, même si c’est très dur pour moi. Je veux Maëlle plus que tout, je l’aime comme mon fils Florent. Je ne l’ai jamais vue, mais mon cœur a senti depuis le début (été 2007) qu’elle m’était promise. C’est une histoire d’Amour incroyable, mais vraie, je vous le jure.

 

V COMME « VENDREDI SOIR » : C’est la soirée pizza-DVD me disait Maëlle passant une très bonne soirée avec son petit damoiseau Thomas. Je ne dérogerai pas à cette règle, à cette coutume, à cette habitude une fois que je serai avec ma douce. Je compte, bien sûr, sur mon petit trésor Florent pour partager à quatre de bons moments en famille… Pour le film, je pense que l’on aura le choix…

 

V COMME « VIOLENCE DES ECHANGES EN MILIEU TEMPERE » : Excellent film (2004). Comme le disait un critique de cinéma : c’est un film grave, beau, intelligent, sensible, intense. Je rajouterai, il frappe fort et juste… J’ai été emballé par ce film que tout le monde devrait voir. Dire que j’avais ce film en stock au magasin depuis plusieurs années et c’est seulement en 2011 que je l’ai regardé ! J’ai failli passer à côté !

 

V COMME « 24 HEURES CHRONO » : Série américaine à suspense qui rend accro, en tout cas moi j’étais un fervent téléspectateur de cette série qui a un peu révolutionné le genre, en effet elle est basée en temps réel et l’écran se décompose en plusieurs fenêtres (split-screen). C’est Kiefer Sutherland, le « héros », l’acteur principal, qui incarne un agent de la cellule anti-terroriste de Los Angeles prêt à tout pour sauver le monde… J’aimais bien le président David Palmer, rôle joué par Dennis Haysbert qui a un certain charisme et incarne un président très intègre. Je pense que le fait de voir un président noir a poussé quelque part les Américains à voter pour Monsieur OBAMA, actuel président des Etats-Unis et qui, je crois, est le premier homme noir à accéder au pouvoir suprême.

 

V COMME « VACANCES » : Depuis que mon frère et moi avons repris le magasin en 2003, les vacances ne sont pas légion ! Mais c’est un choix si on veut travailler et qu’on a de la chance d’avoir un travail par les temps qui courent, on ne va pas se plaindre d’en avoir un aussi prenant soit-il en terme d’heures puisqu’on est ouvert 7 jours sur 7 toute l’année ! Il n’y a que l’été ou l’on peut aménager nos horaires : ainsi, un des deux peut être libéré et prend des vacances. On a moins de clients l’été avec les beaux jours mais d’un côté il faut bien qu’il fasse beau pour que les commerces comme les bars ou restaurants travaillent bien !

Ces mêmes commerçants ont besoin du beau temps pour faire leur saison.

Par contre, quand il arrive le froid ou la pluie, nous au magasin travaillons beaucoup plus : j’essaie de dire que les clients viennent plutôt quand il fait froid ou qu’il pleut et ainsi ça nous permet de « survivre ».

Vu mon « statut », ma douce Maëlle, ma chérie, cela va être dur de prendre des vacances pour aller voir oncles et tantes, mais j’espère bien présenter la plus belle femme à toute ma famille et connaître la tienne également. J’ai hâte d’y être…

W COMME « WASHINGTON DENZEL » : Acteur que j’aime bien qui a un certain charisme également, très bon comme souvent même s’il est plutôt « fait » pour les films d’action, il faut le voir donner la réplique à Gene Hackman dans « USS ALABAMA ». Je l’ai beaucoup aimé dans « Hurricane Carter » de Norman Jewison qui avait dirigé un autre acteur noir que j’aime bien : Sydney Poitier dans le film « dans la chaleur de la nuit » qui reçut l’oscar du meilleur film en 1967, je crois…

 

W COMME « WESTERN » : Joli mot de sept lettres pour le Scrabble. Mon genre de films préféré avec les films noirs.

Vous n’êtes pas sans savoir que le western est américain, alors je ne citerai que des westerns américains, sauf un qui est je crois une production italo-américaine mais la réalisation fait penser à un western spaghetti : « Il était une fois la révolution » du grand Sergio LeOne, film qui fait partie de ces westerns qui ont redonné un souffle au genre qui s’éteignait dans les années 1960 ou 1970. Ce « western » est le préféré de mes copains, Sébastien et Franck, qui ne se connaissent pas (je suis le lien entre ces copains).

Comme le disait Hervé Bazin, le western c’est le cinéma et le cinéma c’est le western ! Que serait le western sans John WAYNE ou Gary COOPER, entre autres ? Et le maître John FORD à la réalisation ! Véritable figures emblématiques du genre.

Pour mon copain Sébastien, le numéro un c’est « Vera Cruz » de Robert Aldrich, pour Franck c’est « La chevauchée fantastique » (stagecoach) et pour Mustapha c’est « my darling clementine » « La poursuite infernale », drôle de traduction, si je puis dire) du maître John FORD ! Film que tu as vu, ma douce Maëlle, mais pour toi c’est « my darling Maëlle » !

Quant à moi, si vous avez bien suivi, le numéro un c’est Johnny GUITAR ! C’est un merveilleux poème d’amour qu’a réalisé Nicholas RAY ! J’en suis tombé amoureux à l’âge de sept ans environ ! Je vais citer Jacques Lourcelles (dictionnaire du cinéma) : « Le film avait été conçu pour Joan Crawford mais aussi que les deux protagonistes les plus déterminants et les plus agissants dans l’intrigue soient des femmes, liées entre elles par une haine viscérale, une jalousie freudienne qu’on peut dire unique dans les annales du western»

Johnny Guitar(E) est un des rares westerns où ce sont des femmes qui tiennent le rôle principal On peut citer « L’ANGE DES MAUDITS » du grand Fritz Lang (avec Marlène Dietrich), « 40 TUEURS » et la « REINE DE LA PRAIRIE », rôles joués par Barbara Stanwyck, j’en oublie peut être ou alors je ne les connais pas sinon, comme le disait un autre critique de cinéma, dans le western l’élément principal est le cow-boy avec son cheval et son colt, la femme n’étant qu’accessoire » !

Les westerns ont bercé mon enfance et adolescence. Dans l’émission « La dernière séance » ou au « Cinéma de minuit » le dimanche j’ai pu découvrir « LA DERNIERE CHASSE » qui donne mauvaise conscience aux Américains suite aux massacres de bisons faisant référence aux massacres des indiens…Quelques titres m’ont beaucoup plu comme « RIVIERE SANS RETOUR », « L’ETRANGE INCIDENT » et « LA VALLEE DE LA PEUR » qui sont presque des films noirs pour les deux derniers cités.

« LA RIVIERE DE NOS AMOURS », « LA RIVIERE D’ARGENT », « L’HOMME DE LA PLAINE », « L’APPAT », « WINCHESTER 73 », « LES AFFAMEURS », « L’HOMME AUX COLTS D’OR », « L’HOMME DES VALLEES PERDUES », « L’HOMME QUI N’A PAS D’ETOILE », « DUEL AU SOLEIL » de King Vidor, c’est flamboyant ! « WICHITA » de Jacques Tourneur, « LE DERNIER TRAIN DE GUN-HILL », « LES SEPT MERCENAIRES (reprise des 7 samouraïs), « RIO BRAVO », « LA CAPTIVE AUX YEUX CLAIRS », « LES PROFESSIONNELS », « LA PRISONNIERE DU DESERT », « LE FILS DU DESERT », et j’en passe des dizaines…

« LA FLECHE BRISEE » marque un tournant important dans l’histoire du western car il s’agit du premier grand western pro-indien (ou celui-ci est montré sous ses bons côtés), film réalisé par Delmer Daves tout comme « la dernière caravane » ou « 3h10 pour YUMA ».

Je crois que ce sont les années 1950 qui ont été les plus prolifiques …

J’aimerais bien découvrir : « LE BANDIT », « HONDO, L’HOMME DU DESERT » ou encore « L’HOMME AU FUSIL » titres qui ne passent quasiment jamais à la télévision !

Si je devais citer les trois meilleurs westerns, même si c’est très dur à choisir tant il y a eu pléthore dans le genre, il y aurait : JOHNNY GUITAR (E), MY DARLING CLEMENTINE et RIO BRAVO.

Les années 1970, 1980, 1990, 2000 ont vu émerger de bons westerns comme « PAT GARRETT ET BILLY LE KID », « JOSEY WALES  Hors-la-loi », « la porte du paradis », « impitoyable », « Open range » et encore aujourd’hui en 2011 avec « TRUE GRIT » des frères COEN, qui est plus ou moins une reprise de « 100 dollars pour un shérif », ou encore « BLACKTHORN » qui revisite avec brio le crépuscule d’un mythe.

X COMME XENOPHILIE : Dans la famille GUIGUET, on a toujours bien accueilli l’étranger. On aime (et on a toujours aimé) le contact avec les autres. Découvrir l’étranger fait entrevoir de nouvelles choses et ouvre l’esprit. Côtoyer une personne différente par sa culture, ses origines est une richesse. Chez les GUIGUET, on a toujours aimé les étrangers. Outre les Maghrébins qui se sont succédé à la maison, on a accueilli Polonais, Japonais, Allemands, Hollandais, Anglais, Espagnols, Portugais, Burkinabés, Nigériennes.

On leur fait confiance, notre maison est la leur (comme je le disais précédemment lorsque j’en étais à la lettre L). On y passe cinq minutes pour dire bonjour et on se retrouve en train de prendre l’apéritif ou de prendre part au repas que ma mère aura préparé. Les plus invités auront été les Maghrébins (mes frères aussi ayant de nombreuses connaissances Maghrébines). Olivier et moi les invitions à passer un bon moment à écouter de la musique. Ou alors, j’invitais d’autres copains à voir des films (notamment le 31 décembre).

Je n’aimais pas trop sortir, je préférais rester à la maison pour les inviter et passer du bon temps avec eux, ou voir des matches de football. J’ai invité, pendant de nombreuses années, des copains marocains, algériens, tunisiens. Un peu moins aujourd’hui car on s’est perdu de vue et chacun a fait sa vie. Mais la maison est toujours ouverte et ils peuvent y revenir quand ils le souhaitent. Je les inviterai tous à mon mariage avec Maëlle. Mustapha G. sera mon témoin, Maëlle choisira le sien ! Ce sera l’occasion de se retrouver et de passer un peu de temps ensemble. J’ai hâte d’y être…

Y COMME « YAKA » : mot nouveau admis au Scrabble, mais je trouve que c’est une aberration ! A l’époque où les jeunes surfent sur Internet, et du même coup, font de plus en plus de fautes d’orthographe (en partie, à cause des textos qui ramènent l’écrit à sa plus simple expression). L’orthographe étant complètement bafouée, on va se mettre à écrire comme on l’entend ! Alors YAKA (au lieu de y a qu’à), je ne peux pas l’admettre car je suis un peu puriste et amoureux de la langue française. On dirait que le mot à été introduit dans le dictionnaire du Scrabble uniquement pour permettre au mot YAK d’être suffixé par un A et donc d’obtenir YAKA !

 

Y COMME « YANNICK NOAH » : J’apprécie le chanteur qu’il est devenu, son côté humain. Il aime les enfants encore plus que quand il était tennisman. Jamais je n’ai ressenti une telle communion avec le public de Roland Garros que lorsque Yannick jouait sur le court central. Quelle immense joie de l’avoir vu triompher en 1983 face à un grand Monsieur MATS WILANDER ! Yannick ne concédant qu’un seul set durant tout le tournoi, c’était en quart de finale contre Lendl. En demi-finale, il défia son compatriote Christophe Roger Vasselin qui avait fait sensation, en éliminant le grand Jimmy Connors ! Jamais un autre joueur ne m’a autant fait vibrer à Roland Garros, le seul tournoi que je suivais à la télévision ! Une fois, pour pouvoir suivre un de ses matchs un mardi après –midi, je ne suis pas allé en classe. Yannick Noah, c’est un monsieur que j’aimerais rencontrer.

 

Y COMME « YAOURT » : Là, c’est personnel et confidentiel avec Maëlle, je n’en dirai donc pas plus ! « Personnel et confidentiel » comme le titre d’un film avec « Robert REdford » que j’aimerais rencontrer également.

Z COMME « ZINEDINE ZIDANE » : Une idole du football mondial, un exemple pour des millions de jeunes, c’est un grand monsieur avant tout sur le plan humain et quel footballeur de génie il était ! Je crois qu’il est issu d’un quartier dit « défavorisé » de Marseille. Comme il en existe bien d’autres d’ailleurs qui sont de véritables viviers pour le foot. Je me rappelle quand Zinedine Zidane jouait à Cannes. Il avait déjà l’œil plus vif que les autres joueurs et souvent décisif dans ses passes, voire ses buts. Il était doté d’une technique remarquable. Je regrette son geste (un coup de tête à son adversaire italien) lors de la coupe du monde 2006 où il n’est pas parvenu à se maîtriser bien que son adversaire l’ait provoqué. C’est très dommage car des millions de jeunes ont vu ces images. On peut le comprendre, sans, toutefois, l’excuser. J’espère, Monsieur Zidane, que vous ne m’en voudrez pas si vous lisez mon ouvrage !

Voilà je pense avoir fait le tour de l’alphabet comme je vous l’avais dit ainsi qu’à Maelle.

Je n’ai pas utilisé les deux jokers que l’on rencontre au scrabble, je les garde pour répondre à une éventuelle question lors de mon mariage « Qu’allez-vous faire ce soir ? » Et Maëlle et Vincent de répondre en chœur : « Joker ! »

Excusez-moi, je ne sais pas comment terminer mon ouvrage. Je dirai que dans ce monde où l’argent, le pouvoir, le sexe priment, reléguant les vraies valeurs humaines au second plan, Maëlle et moi essayerons d’inverser cette tendance et l’amour triomphera sur tout et pour toujours. Il est possible de changer le monde à l’échelle d’une vie comme le disait si justement Maëlle dans une de ses chansons d’amour où elle et moi ne faisons qu’un pour toute une vie.

Ce changement, comme le disait Michaël Jackson (« Make that change »), s’opèrera au fil du temps où les mentalités évolueront vers ce qu’il y a de plus beau, de plus pur : l’AMOUR.

La suite de mon ouvrage s’écrira lorsque je serai éteint, mais avant de m’éteindre j’ai envie de m’enflammer avec Maëlle et Florent ! Et nos enfants continueront de véhiculer le plus beau des sentiments : L’AMOUR.

Œuvrons tous dans le même sens, concourons, chers lecteurs, chers éditeurs, à rendre ce monde meilleur. Retrouvons la générosité, le don de soi, le respect, la tolérance, et on entrera dans une nouvelle ère avec plus de liberté, d’égalité et de fraternité !

Je veux vivre et non plus être prisonnier de la souffrance qui est en moi, c’est tellement pesant d’être habité par la foi. Je veux me libérer de cette foi omniprésente qui m’anime et ainsi vivre ma vie sereinement.

Voilà, ma douce Maëlle, j’ai essayé d’écrire pour te conquérir. Alors maintenant, c’est à toi de jouer, si je puis dire, je t’aime et je t’attends. Vive l’amour !

 

 

 

Vincent GUIGUET

 

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Commentaires
il était une foi - vincent aubenas
  • moi vincent à aubenas, retrouvons la générosité, le don de soi, la tolérance, cet ouvrage est destiné à Maelle. Il est possible de changer le monde à l’échelle d’une vie comme le disait si justement Maëlle dans une de ses chansons d’amour. theurgie
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